Le travail sur la musique est indissociable de la mise en scène chez Kubrick, une osmose entre image et son que peu de cinéastes peuvent se targuer de mettre en place, on a affaire ici à un réel travail d'immersion sonore, dès les premières notes, le malaise est latent, puis s'affirme au fur et à mesure des plages, pour finir par étouffer le spectateur ( et/ou l'auditeur), le cloisonnant irrémédiablement comme les protagonistes du film, du grand art.
Je félicite au passage Aigle blanc pour cette superbe chronique, très instructives car fort bien documentée, en revanche, je me pose la question suivante : Le chroniqueur suppose que Bernard Herrmann se serait inspiré de "De Natura Sonoris no.2" pour composer pour "Psychose", mais le film est sorti en 1960 et la composition de Penderecki date de 1966, comment cela serait-il alors possible ?