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Noir Désir
Tostaky
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le 21 Avril 2022 par PILGRIMWEN

Loin d'être mon préféré, pourtant de bon calibre. Certains titres de "Tostaky" me font penser à THE GUN CLUB et donc, fatalement, à THE DOORS. C'est flagrant instrumentalement et vocalement.

le 10 Août 2012 par KINGKILLING


En pleine déferlente Grunge et Alternative Rock, Noir Désir sort son chef d'oeuvre : "Tostaky". Considéré comme un des meilleurs albums de Rock français, il hisse Noir Désir très haut dans les sphères de la musique.
Le groupe est déjà un vieux routier : deux bons albums à son compteur ("Veuillez Rendre L'âme à Qui Elle Appartient" en particulier) et un EP alléchant faisant office de premier enregistrement officiel. Avec ce bagage, Noir Désir est bien parti pour devenir LE meilleur groupe de Rock français. Il le confirme avec cette présente offrande.

Je voue un culte à cet album, c'est simple. Je l'ai découvert à l'âge de 12 ans avec la terrible chanson éponyme. Et que dire de cette chanson mis à part qu'elle est une des plus percutantes jamais enregistrée. Elle déboule sur un riff anthologique signé Serge Teyssot-Gay (un guitariste sous-estimé, et c'est bien dommage !), puis Denis Barthe arrive, suivi par le maître (oui, c'est le petit surnom de Bertrand Cantat) qui nous envoie dans les dents des couplets maîtrisés où on sent la hargne qui menace de déborder. Le refrain, chanté en espagnol, était une excellent idée (les textes de la chanson aborde ici la conquète et le mondialisme de l'Amérique du Sud). Et puis là.. après le deuxième refrain, Cantat commence à hurler comme un damné ("Aqui para nosotros"). Des hurlements parfaitement compréhensibles, qui témoignent de la rage qu'il porte contre ses envahisseurs. Sa voix est portée dans les extrêmes avec la phrase culte "Soyons Désinvoltes, n'ayons l'air de rien". L'apocalypse musicale clôt les deux folles dernières minutes de "Tostaky (Le Continent)".

"Tostaky (Le Continent)" n'est pas la seule démonstration du talent de vocaliste de Bertrand Cantat. Le titre d'ouverture, "Here It Comes Slowly" (dénoncant le fascisme) est chanté en anglais, ce qui ne l'empeche pas de s'emporter violemment sur le dernier couplet. Résolument Rock, cette chanson ouvre divinement l'album (ce putain de riff).
Noir Désir touche aussi au Hard Rock très lourd, limite Heavy Metal avec le jouissif "Johnny Colère", reprise des NUS. Donnant une envie folle d'headbanguer, cette chanson au côté révolutionnaire (les paroles en témoignent bien) est un pur plaisir de 2 minutes 17.
L'apocalypse musicale est encore atteinte avec "7 Minutes". Une chanson plutôt bizarre dans sa construction. Bertrand Cantat donne l'impression d'être un grand chef africain gouvernant la musique qui monte en puissance tout au long de ces 6 intenses minutes (elle contient aussi un riff monumental). Denis Barthe s'éclate comme un petit fou sur ses nombreux toms sur les délires guitaresques de Cantat et Teyssot-Gay.

Mis à part ces terribles effusions musicales, Noir Désir nous propose aussi des chansons orientée Modern Rock, qui sonne encore aujourd'hui comme fraiche. On en trouve à la pelle sur l'album : "Ici Paris" est une vraie réussite avec son sublime refrain (quel chanteur, nom d'une pipe en bois !) et encore une fois des excellentes parties de gratte. Ces dernières sont mise à l'honneur sur "Alice", portée par un bon riff et une ambiance Grunge.
"It Spurts" est une chanson qui aurait pû figurer sur "666.667 Club", l'album précédent. Moderne, elle vaut surtout pour ce joli air de guitare ce refrain qui rapelle les RED HOT CHLI PEPPERS. La beauté apparait sur "Lolita Nie En Bloc", une sublime composition alternant des refrains féériques et un refrain énervé. L'apothéose est touché au son des "tou, tou" qui confère une magnifique ambiance. Une véritable réussite !

"Tostaky" est un album pûrement Rock, c'est vrai. Mais Noir Désir nous sert, tout au long de l'album, des titres plus posés (qui menace de déborder à chaque moment). "Oublié" est la première de ces offrandes. Elle revêt un petit côté blues pas déguelasse. Lors de la courte montée en puissance de la batterie, on croit que la chanson va exploser mais non, fausse alerte ! à noter aussi un excellent solo. "One Trip / One Noise" est irrésistible. Le chant lointain de Cantat et l'ambiance africaine est génial. Que dire ce ces attaques de gratte qui parsème toute la chanson. Un classique (la version live sur "Dies Irae" est énorme).
"Marlène" est un interval reposant entre les deux bombes que sont "Tostaky (Le Continent)" et "Johnny Colère". Haussée par de superbes textes, la chanson est plutôt bonne même si elle est la plus faible de l'album (il y en fallait bien une, hein !). Il reste aussi "Sober Song", encore une fois chantée en anglais. Une somptueuse composition, avec son petit côté Rock contenu. Génial !

Tout les musiciens se surpassent au cours de l'album. Les parties de guitares sont encore plus élaborés qu'avant (quels riffs !) et Bertrand Cantat signe sa meilleure performance. Il s'impose directement comme un des plus talentueux chanteur existant.
"Tostaky" est un de mes albums favori. 20 ans après sa sortie, il reste encore une référénce musical. Magistral, sublime, culte, beau.. bref, un véritable chef d'oeuvre comme il y en a peu.

Chansons favorites : "Here It Comes Slowly", "Ici Paris", "One Trip / One Noise, "Tostaky (Le Continent", "Johnny Colère", "Sober Song", "Lolita Nie En Bloc".

le 27 Septembre 2011 par BARBELé


Ma théorie est que Noir Désir, tout au long de son histoire, a fait un bon album sur deux.

Chaque bon disque, chaque pic de créativité a été suivi d'une crise d'inspiration et a poussé le groupe a se répéter. Du coup, un album sur deux ressemble, dans leur discographie, à des chutes de studio du disque qui précède.

Je place "Où veux-tu qu'je regarde" à part du fait de son format. Mais c'est une petit merveille.

Ensuite ? "Veuillez rendre l'âme..." est un chef d'oeuvre, mais pas "Du ciment sous les plaines". Je croyais même que le groupe était mort à l'époque.

Et donc on l'aura compris, "Tostaky" est le second chef d'oeuvre de Noir Désir. J'ai mis un temps fou à l'admettre (deux ans...) car c'était aux antipodes de ce que j'attendais du groupe. Mais quelle réussite ! Un renouvellement total, tant au niveau du son (qui lorgne vers le metal) que du ton des paroles (moins abstrait, plus politique).

Peu de groupes sont capables de bouleverser ainsi leur style et de convaincre à nouveau le grand public. Alors bien sûr, il a fallu ensuite supporter en concert les petites minettes branchouilles venues allumer leur briquet en chantant "hooo Mareleeneeuh"... Mais il fallait voir comme elles se faisaient dégommer hors de la fosse dès les premières notes de Tostaky (si La Rage n'avait pas déjà fait le boulot), quand les vrais fans reprenaient leurs droits.

Toutes les chansons sont excellentes, épiques (Here it Comes Slowly), tristes (Oublié), envoutantes (Alice) ou ironiques (Sober Song). Et puis il y a la reprise qui tue, Johnny Colère pour faire dresser leur petit poing aux révolutionnaires en herbe. Moi j'étais client.

Ensuite, en 1996, il y a eu une redite un peu lourdingue, "666.667 Club", et un nouveau pic avec "Des Visages Des Figures".

Moi je me suis arrêté à Tostaky.

le 16 Janvier 2011 par DEZIR DU-POD


L'album le plus faible du groupe. La hargne y est, et comment, mais c'est pratiquement tout. Où est passée la poésie noire et la sensibilité des débuts ? On sent que le groupe a voulu prendre le train du renouveau de la musique "noisy" du début des années 90... mais il y a perdu son originalité. Heureusement le groupe va se reprendre avec l'album suivant, en trouvant le juste équilibre entre sa nouvelle période et l'ancienne. Quelques bons morceaux malgré tout.

le 03 Mai 2010 par EL PACHENKA


Il fait du bien à reécouter de temps en temps, ce fougueux "Tostaky". Qu'est-ce que j'avais pu attendre la parution tant annoncée de cet album. Leur précédent avait été malmené par des critiques de presse, le groupe était sorti esquinté d'une trop longue tournée conjuguée par trop de fiestas et de manque de sommeil. "Tostaky", c'est un phénix qui renaît, plus enflammé par une énergie d'un groupe revigoré après une séparation temporaire mais nécessaire. Un morceau dont on parle peu et que j'affectionne est "7 Minutes", aussi orageux qu'un champ de bataille mouvementé.













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