"Dance Of Death" n'est pas si différent de son prédécesseur. Quelques petites soeurs se font entendre, à commencer par l'ouverture, "Wildest Dreams" qui sort du même moule que "The Wicker Man".
Malheureusement, elle est loin d'être aussi réussie, l'album commence donc plutôt mal. Le plus convaincant "Rainmaker" qui suit ouvrait l'album d'une meilleure manière.
La conclusion "Journeyman" est certes atypique pour du Iron Maiden, mais c'est loin d'être une réussite: le refrain est assez laid et bien entendu, ça s' étire inutilement dans une ambiance soporifique.
Entre ce début et ce final, la chanson-titre ne me convient plus du tout: c'est long, répétitif et tout simplement mauvais, mis à part la mélodie aux guitares, celle de type mélancolico-épique.
"Gates Of Tomorrow", "New Frontier", "Face In The Sand" et "Age Of Innocence" ne sont pas intégralement ratées, mais elles ne sont pas très mémorables non plus. Clairement du remplissage.
Le reste est déjà plus convenable, "The Paschendale" en tête. C'est la dernière friandise épique qui soit correcte.
J'ai la sensation que c'est juste "un album de plus" et que le groupe commence déjà à décliner, malgré le retour de deux membres importants sur l'album précédent.
Un petit mot sur la couverture: on trouvera aisément des pochettes alternatives sur la toile, dont certaines réalisées par des fans. Avant validation de celle que l'on connait, Eddie était comme tel, mais derrière lui se tiennent quatre messieurs encapuchonnés vus de dos. Dommage que le choix ne se soit pas porté sur celle-ci.
Quand on sait que l'illustrateur est responsable de certaines des plus belles pochettes estampillées Metal, on peut légitimement pester.
Bref, je le situe qualitativement entre "No Prayer For The Dying" et "Fear Of The Dark".