Recherche avancée       Liste groupes



Moyenne établie
sur la base de
9 commentaires notés  
[?]



Iron Maiden
Iron Maiden
Page  1 | 2 |

le 02 Août 2023 par SWISSIDOL


Pour un premier album, sans aller jusqu'à parler de chef d'œuvre, c'est tout-de-même de la belle ouvrage. Un bassiste incroyable, un chanteur hargneux mais mélodique, de super compos ("Prowler", "Phantom of the opera", "Remember tomorrow", etc) : le heavy metal légèrement punkoïde fonctionne admirablement. A la limite, c'est presque la cultissime "Iron Maiden" que je kifferais le moins.

le 04 Septembre 2022 par PSYCHODIVER


Dans la famille "les groupes d'un seul excellent album", je demande IRON MAIDEN et son premier opus de 1980.

Harris le progueux, Paulo le punk qui ne jure que par les RAMONES, Murray le soliste qui n'a jamais fait la gueule de sa vie, Stratton le Glen Matlock du heavy UK, Burr le furieux. La mascotte bien agressive jusqu'à ses fans adeptes du cosplay (qu'elle est loin la période où Eddie s'apprêtait à suriner Murray dans sa douche, sans parler des british rigolards qui défiaient les zombies au judo et au kendo !). Oui, MAIDEN en 1980, c'est un sacré groupe.

Si les noms de THIN LIZZY, DEEP PURPLE et KING CRIMSON reviennent régulièrement lorsqu'il s'agit d'évoquer les influences des membres de la Vierge, c'est plus vers le BLUE ÖYSTER CULT qu'il faut regarder au sujet de cet éponyme de 80. Seulement 8 années séparent le premier MAIDEN du premier B.Ö.C. Et pourtant, ils appliquent tous deux la même démarche de réappropriation intelligente des sons du passé, tout en baignant dans une ambiance nocturne assez similaire (lynchienne/OVNI pour les bikers de Long Island, fog londonnien/transylvanien pour les anglais).

La production garage fait toujours polémique. Pour ma part, elle a bien plus ma sympathie que celle passe-partout et inoffensive de Martin Birch (qui ira anesthésier le son du groupe dès l'année suivante avec un "Killers" au potentiel élevé mais gâché). Ça riffe, ça saigne, ça braille, mais c'est envoûtant, électrique à souhait et ça respire la fougue juvénile à chaque seconde. L'arrivée du ténor Dickinson aboutira à la transformation de l'intemporel brûlot heavy punk "Running Free" en aberration de 10 minutes sur l'affreux "Live After Death". Les instrumentaux vont régresser ("Transylvania" pulvérise les pitreries de "Powerslave"). Et le groupe abandonnera les balades ("Strange World" est une perle rare et la rareté fait la valeur).

Même les singles "Sanctuary" et "Women In Uniform", jusqu'aux faces B ("Burning Ambition" ce tube en puissance oublié) étaient fabuleux.

Un album incontournable. Et les légendaires "Soundhouse Tapes" le complètent à merveille.

le 29 Juillet 2019 par CLANSMAN57


Qu'est ce qu'il chantait bien le Paulo à l'époque, surtout sur "Remember Tomorrow"et "Strange World", lorsqu'il jouait la carte de l'émotion!
Dans ce registre là, il est bien meilleur que son successeur.
Je n'ose même pas imaginer "Strange World" avec Air Raid Siren.

A la dernière réécoute, j'ai pensé à Kiss sur "Running Free" et au Black Metal sur certaines guitares de "Phantom Of The Opera" et " Transylvania".
C'est grave docteur?

Un petit mot sur Clive Burr.
Paulo disait "La plus grosse erreur de Iron Maiden, c'est d'avoir échangé Clive avec Nicko".
A méditer et parfois, je me demande s'il n'a pas raison.
Nicko est un excellent batteur avec un jeu bien à lui, mais il fait souvent la même chose et lorsque les compos ne sont pas inspirées, ça peut s'avérer très poussif, ce qui est parfaitement audible sur certaines chansons des albums après 88.

Sinon, c'est un excellent premier jet, mais ça, tout le monde le sait déjà.



le 16 Mars 2014 par RAMON


Honnêtement, Steve Harris a de quoi être chafouin à propos de ce premier effort publié par le gang sur lequel il a imprimé son sceau avec une poigne de fer dans un gant blindé.
"It's a shame !", voilà son sentiment et il n'en démordra pas.
Jamais.
Avec le recul, on peut même se dire que le gaillard avait déjà tout prévu, notamment depuis qu'il s'était laissé trimballé par un chanteur qui le poussa à se séparer de Dave Murray avant de finir par le planter.
IRON MAIDEN c'est LUI, et depuis Dave Murray est son fidèle second, un peu comme Martin Barre pour Ian Anderson au sein de JETHRO TULL.
Les trois autres sont un peu là par défaut, à commencer par Denis Stratton mais j'y reviendrai.

Il a fallu cinq longues années au groupe pour obtenir une signature sur une Major, il a même été recalé par Swansong, le Label de LED ZEPPELIN, et puis le Pub Rock, les Punks et la New Wave sont passés par là, les maisons de disque ont rayé le HARD ROCK (devenu ringard) de leurs priorités, c'est donc la ténacité inextinguible de son leader alliée à la fidélité du public qui a fini par forcer les portes d' EMI.
Au moment de se lancer en studio, on recrute in extremis Clive Burr et donc Denis Stratton, par contre au niveau compos, la malle est pleine pour remplir deux albums, aussi Steve sélectionnera celles dont il est le plus fier.
En terme de qualité, on part sur des bases qui tutoient aisément celles qui prévalent sur le premier LED ZEPPELIN.
Mais.
Et là le regard de Steve s'assombrit: ce disque aurait du sonner comme une cathédrale et au bout du compte on se retrouve (au mieux) dans un Pub.
Le premier BLACK SABBATH résonnait comme un hall de manoir hanté, là le son ne repose que sur la qualité de l'interprétation des musiciens et encore, on peut pester quand on entend les guitares et notamment celle de Dave Murray, un type qui sait filer des frissons et dont l'équivalent niveau feeling pourrait être Michael Schenker, et que dire du magnifique timbre de voix de Paul Di'Anno, on croirait avoir affaire à du MP3…
De la confiture à des cochons, voilà tout.

Et c'est bien dommage parce que De Prowler à Iron Maiden en passant par l'irrésistible Running Free les géniaux Phantom of The Opera et Charlotte The Harlott, ce disque ne manque pas de perles noires.
Et puis il y a cette ambiguité (levée depuis) sur la Punk Touch du groupe, due au look et à la voix (surtout sur Iron Maiden) de son chanteur qui faisait ça pour emmerder ses petits camarades, parce qu'au fond Steve Harris méprise les punks, qui ne savent pas jouer, lui son truc c'est DEEP PURPLE, le SAB', le côté épique du ZEP mais aussi tous les groupes emblématiques du Prog Rock anglais, soient les bannis du moment.
A l'époque la presse ne s'est pourtant pas privée pour encenser le groupe en insistant sur les connexions entre le son d'IRON MAIDEN avec celui des Punks et Steve Harris s'est empressé de ne surtout pas les contredire.

Le premier étage de la fusée étant achevé et voilà Dennis Stratton prié de quitter l'équipe,officiellement pour cause de divergences artistiques, officieusement parce qu'il passait beaucoup de temps chez KISS pendant la tournée et plus probablement parce que c'était Adrian Smith qui était désiré, donc les PRAYING MANTIS ce sera au fond à gauche.
Martin Birch sera bientôt là pour faire de Killers une réussite qui surpassera le premier disque, uniquement grâce au son que ce vénérable sorcier des consoles saura concocter pour la suite des événements.
Et puis il y a fort à parier que dans la tête de Steve Harris, le mercato des musiciens n'était pas totalement achevé dans l'optique qu'il s"était fixé de dominer la planète Metal.
Il lui faudra un chanteur capable de l'aider à réaliser le gigantisme de ses ambitions, un gars à l'organe digne d'un Ronnie James Dio et aussi un batteur capable de muscler le jeu du groupe afin de durcir encore plus le ton.
Ritchie Blackmore avait montré la voie en embauchant Dio puis Powell,et c'est pour aller au delà les traces laissées par RISING de RAINBOW que l'implacable leader à décider de se rendre…ça tombe bien Martin Birch est bombardé à la place de sixième larron.
La mésaventure du premier disque aura au moins servi à cela.
Note: 4,5/5

le 12 Mars 2014 par RICHTER


Que dire que ce qui n'a pas encore été dit ?
Jamais je n'oublierai ces twin-guitars dans Remember Tomorrow, cette vitesse dans Phantom Of The Opera, ce chant sale et exaspéré du père DiAnno et ces refrains entêtants dans "Prowler" et Running Free...

On ne sait plus quoi dire... tout l'a déjà été.













1999 - 2024 © Nightfall.fr V5.0_Slider - Comment Soutenir Nightfall ? - Nous contacter - Webdesign : Inox Prod