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Iron Maiden
The Book Of Souls
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le 27 Juillet 2023 par SWISSIDOL


Un bon album coincé entre deux horreurs ("Senjutsu" et "Final frontier"). Oh, certes on n'atteint plus les sommets d'antan mais le groupe s'est vraiment retroussé les manches ici; "Speed of light" rappelle d'ailleurs les fastes de jadis. "Death or glory", "If eternity should fail" ou "Tears of a clown" font également l'affaire tandis que "Empire of the clouds" impressionne même s'il n'a pas le souffle épique d'un "Rime of the ancient mariner". Le meilleur album (avec "Brave new world") depuis le retour de Dickinson.

le 19 Mai 2022 par CHIPSTOUILLE

@PermanentEddie: ce que tu me dis m'interpelle. Je dois avouer que ce n'est pas la chronique dont je suis le plus fier, et reconnais volontiers avoir loupé le coche ici avec "Empire of Clouds" qui sort en effet du lot avec son piano (mais reste tout aussi barbante), ou lorsque j'évoque une impasse avec The Final Frontier que j'ai depuis pris le temps d'analyser plus en profondeur, et que je ne qualifierais plus de la même façon aujourd'hui. J'ai même hésité à la reprendre. Je me suis même réécouté l'album après avoir parlé de tous les précédents cette année, pour voir si mon avis avait pu évoluer. Ce n'est pas le cas et je dirais même que j'hésite encore à descendre sa note d'un cran supplémentaire.

Ceci étant, quand j'exprime un avis négatif à propos d'un album, j'espère bien ne pas convaincre ceux qui l'ont apprécié en premier lieu de changer d'avis. Je n'ai pas 36 raisons pour trouver cet album médiocre, elles sont évidentes et frappent dès la première lecture. Ce sont les mêmes quasiment tout du long. Je peux comprendre qu'il soit désagréable pour ceux qui l'ont apprécié de lire de telles sornettes. L' "utilité" d'une telle chronique est pour moi avant tout d'orienter ceux qui par hasard découvriraient le groupe en venant sur le site, ou ne s'intéressent à lui que de très loin. L'idée étant surtout de les convaincre d'aller d'abord jeter une oreille sur les premiers albums ou d'aller trouver plus intéressant chez d'autres groupes, plutôt que de venir s'égarer ici.

Ceux qui l'ont déjà écouté se sont fait leur propre avis et ne trouveront là en effet rien de neuf en matière d'informations. Cette chronique était une "nouveauté" parue bien après la bataille, notre proximité avec NIME fait qu'elle a été écrite dans un contexte où de nombreux chroniqueurs proches de nous avaient déjà longuement étayé leurs avis et délivré ce genre de détails.
Paraphraser les petits copains d'en face n'est pas un exercice qui me passionne.

Ceci étant, je viens de me rendre compte que l'allégorie à propos de soupe et de vieux pot que j'ai utilisée pour parler de Senjutsu avait déjà été utilisée par Canard WC à propos de cet album. Pur accident que j'aurais préféré éviter, mais certainement pas un hasard ceci étant, j'espère là aussi ne pas avoir été trop redondant dans le développement. En 2015/2016, j'avais donc plus à coeur de faire différent que précis pour Book of Souls. Pour trouver des informations techniques à propos d'albums d'IRON MAIDEN, il n'y a que l'embarras du choix sur les sources. Depuis Brave New World, le groupe jouit en plus d'une stabilité (tant mieux pour eux) qui fait qu'en termes biographiques, il n'y a pas grand-chose d'intéressant non plus à raconter à leur propos. Rien qui n'ait en tout cas attisé ma propre curiosité. Quand je parle de groupes méconnus ou d'oeuvres peu traitées par ailleurs, en revanche, je m'attache à être beaucoup plus informatif que je ne l'ai été, en effet, ici.

Mais sinon, je raconte des conneries. C'est "mon style", c'est également ce que j'aime trouver chez mes collègues en de régulières occasions. Quand un album ne nous inspire pas grand-chose, le texte qui en découle peut en effet s'avérer quelque peu creux pour ceux qui cherchent à s'informer. Nous écrivons des chroniques ceci étant, ni des critiques, ni des articles sur Wikipedia. Si tous les albums d'Iron Maiden m'avaient si peu inspiré, il est certain que je n'aurais pas écrit une virgule à propos du groupe. Nous essayons à Forces Parallèles d'éviter de nous éparpiller entre chroniqueurs lorsque nous parlons d'un groupe donné, histoire d'éviter les incohérences dans la notation. Ce qui peut aboutir à ce genre de résultat. Comme je le précisais dans la section commentaire de Senjutsu, je n'avais pas tellement envie d'écrire de chronique à son propos. Il en était de même pour Book of Souls à sa sortie. Ces deux albums manquent cruellement d'éléments originaux (si ce n'est leur longueur excessive) pour que, de mon point de vue, une description du contenu puisse aboutir à quelque chose de foncièrement intéressant à lire. Dans de tels cas, je préfère partir dans mes délires à base de métaphores. J'espère avoir au moins réussi à divertir quelques personnes un minimum, et à défaut avoir évité d'être trop redondant. Si ce n'est pas le cas, j'en suis désolé. J'espère au moins que le style est suffisamment agréable pour que la lecture en soit le plus rapide possible. Je m'attache à ça également. Mais bien sûr, c'est très perfectible aussi.

Pour la comparaison "Back in the village" / "Futureal" / "The Wicker Man" / "Wildest Dreams" / "Speed of Light", c'est une impression tenace qui m'envahit à l'écoute de ces titres. Si j'extrapole, en effet, "Invaders" et "Purgatory" pourraient s'ajouter à cette liste. La différence étant que pour les premiers cités, j'ai toujours l'impression d'écouter une version générique mais néanmoins efficace de Maiden. Pas pour les deux que tu cites qui ont plus de particularités.
Si tu as d'autres imprécisions ou erreurs à relever, je suis ouvert à toute critique et prêt à modifier la chronique en conséquence si je devais m'être trompé sur un point.
Je note également dans ton exemple que ce qui te préoccupe en premier lieu est de relever les points positifs que tu as retenus à propos d'un album, et non détailler les négatifs. Nous ne sommes au final pas si différents :)

le 18 Mai 2022 par PERMANENTEDDIE


Lecteur régulier de metal nightfall, je fais parfois un tour sur Forces Parallèles car j'aime toujours profiter d'un peu plus de lecture, voir d'autres opinions et chroniques de mes artistes, découvrir les arguments développés et constater si ces derniers titillent ma curiosité et me feraient limite changer d'avis ou me challengeraient pour que je remette mon avis en question. Mais j'avoue que tout comme pour la chronique de Senjutsu (mais en pas si catastrophique), je me demande l'intérêt de la présente chronique de Book of souls. En effet, l'utilisation de métaphores est supposé servir d'illustration à une argumentation développée et non servir d'excuse pour un délire qui finit par rendre une chronique en tout point creuse et inutile. Ainsi, sans vouloir attaquer frontalement Chipstouille, j'avoue que son style de chronique me laisse pantois et interrogateur sur le pourquoi il "perd" son temps à écrire quelque chose en tout point vide de contenu pertinent? S'il est toujours amusant d'illustrer son propos avec quelques comparaisons, images, métaphores ou autres tendances similaires, un article à 80% basé sur ce mode d'écriture et qui emballe vite fait le contenu de l'album en quelques phrases basiques, autant écrire cette chronique pour Gala ou Paris Match. Sans compter le nombre d'erreurs et approximations concernant certaines informations, c'est vraiment cette impression de parler de tout sauf du contenu de l'album qui est gênante. Le présent commentaire se veut en tout point similaire car me voici emboîtant les mêmes pas...alors mon commentaire est-il aussi utile que la chronique principale?
Je préférerai parler du fait qu'un morceau d'introduction comme "If Eternity Should Fail" est pour le moins réussi avec son intro 'a capella' et son rythme mid-tempo qui change des titres speed d'ouverture habituels.
Le lien entre "Speed of Light" et "Back in the Village"? Fan de Maiden depuis près de 30 ans, si lien il y a, autant en établir aussi entre "Speed of Light" et "Invaders" ou "Purgatory".
Et que dire de la chanson titre, avec son ambiance sublime et dont on ne sent pas passer les dix minutes? Et "Empire of the Clouds", un morceau pour le moins peu commun pour Maiden (certes avec quelques ficelles habituelles au milieu mais suffisamment original dans son ensemble de 18 minutes). Mais bon, il est vrai qu'il est plus intéressant de savoir ce que deviens Roselyne Bachelot...ou alors parler de la nouvelle première ministrre, Mme Borne...

le 09 Juin 2018 par CLANSMAN57


J'ai enfin écouté "The Book Of Souls".
C'est qu'il en faut de la patience pour enfin tomber sur quelques passages qui font dresser l'oreille...
Il faut pratiquement attendre 10 minutes pour entendre une bonne mélodie sur "The Red And The Black" par exemple, qui en fait presque 14!!!
Le pire, c'est que ce passage est le premier qui m'a interpelé depuis le début du disque, un éclair salvateur qui m'a donné un coup de coude alors que je m'endormais.
La suite n'est pas très folichonne non plus.

Par ailleurs, Bruce Dickinson est de plus en plus insupportable je trouve...

M'enfin, je ne vais pas écrire un pavé, je n'aime pas ce disque que je trouve très peu inspiré.

le 03 Février 2016 par EDDY


The Book of Souls est une vraie belle claque. Un album d'une maestria exemplaire. L'album s'ouvre doucettement par "If Eternity Should Fail" composée uniquement par Bruce Dickinson. Et les frissons sont enfin là, la compo est sombre et épique à la fois. La production est claire et moins pataude que sur The Final Frontier. Le son des guitares est distinct, rayonnant et surtout, tranchant. De même le son de batterie est plus propre (une cymbale ride un peu trop forte cependant?), offrant un son davantage vitaminé.

"Speed of Light" est le morceau-type que Maiden à l'habitude de nous balancer en guise de single. Pas de surprises, rien de transcendant. Juste un titre furieux et heavy qui booste bien plus qu'El Dorado à mon sens. La voix de Bruce a vieilli, mais son chant est globalement maîtrisé.

Ce premier disque est donc le plus marquant des deux, renfermant de véritables pépites. "The Red & The Black" est de celles-ci. Seule composition made in Steve Harris, elle est un véritable fourre-tout! Longue de 13 minutes, il s'agit d'une fresque typiquement "Harrissienne". A n'en pas douter un morceau qui sera joué en live, merci les "wohohohoho" du refrain. Structurellement, c'est bien ficelé, cohérent. Malgré des sensations de "déjà entendu" et un aspect interminable, la recette fait merveille. Un peu de "Rime of the Ancient Mariner" par là, de "Clansman" par-ci, saupoudrée d'un "Sign of the Cross"... Comment blâmer un morceau dont les meilleurs moments rappellent les plus grandes pièces d'Iron Maiden?

Ce disque se clôture avec, selon moi, le meilleur morceau de l'album. Sur "The Book of Souls" la chanson-titre, le chant de Bruce est impressionnant de maîtrise. Nous sommes en terrain connu avec un début à la "The Legacy" ou "The Talisman". Typique du Maiden de ces dernières années. Ces 3 morceaux pourraient faire une sorte de "trilogie à l'intro acoustique"... Purement épique, avec un riff à la Dio et un refrain magistral. Cela fait plaisir de ne plus se coltiner des refrains ou le nom de la chanson est répété à l'infini... Le morceau se divise en deux parties. Une atmosphère furieuse et entraînante succède à une mélodie lancinante accompagnée du refrain. Époustouflant.

"Death or Glory" ouvre la seconde galette et souffre des mêmes symptômes que les titres directs du groupe depuis 2006: Ils ont du mal à susciter un réel enthousiasme. Il est rassurant d'entendre du Heavy tonitruant, mais ces riffs? Du pilotage automatique. Trop simplistes, trop offensifs, trop évidents... Ne formant finalement que les ombres des classiques du passé. Maiden est trop mûr pour ça mais ces tentatives sont toutefois louables. A propos du passé, l'intro de Wasted Years est UN PEU trop visible sur "Shadows of the Valley"... Attention à l'auto plagiat. Un titre qui fait penser à la fois à Virtual XI et Brave New World, mais peu mémorable...

Le second disque est moins clinquant. Il renferme cependant 2 bijoux."Tears of A Clown" le premier, inspiré par le suicide de Robin Williams. Un titre mid-tempo, très marqué Hard FM. Ici, l'expérience et la maîtrise des anglais est inattaquable. La mélodie est parfaite, le chant de Bruce dans un registre assez bas est des plus justes. Le solo d'Adrian nous achève dans un de ses grands moments guitaristique.

Nous voilà enfin arrivés au deuxième bijou. LE morceau de bravoure dont tout le monde parle depuis la sortie de l'album. Je veux bien sûr parler de la dernière composition de son chanteur phare: "Empire of the Clouds". Nous voilà en face de 18 minutes et bien des choses à dire.

L'histoire du crash du zeppelin R-101 en 1930 va nous être contée par Bruce Dickinson. Ce n'est pas une chanson, mais un documentaire historique mis en scène. De minute en minute, on peut se faire le film de ce récit dans la tête. C'est bien là la force du morceau. Chaque section matérialise distinctement les étapes de ce voyage et sa dramaturgie. La compo est vitaminée par les orchestrations symphoniques. Rarement une chanson n'aura véhiculé tant d'images et procuré autant de sensations fortes. Attention toutefois, quelques petits défauts émergent. On pourra reprocher au groupe, comme d'habitude, certaines longueurs. Et malgré tout, l'impression que ce morceau est inachevé subsiste. Bruce Dickinson avouera d'ailleurs qu'il aurait souhaité un peu plus travailler les parties orchestrales... Mais on ne t'en veux pas cher Bruce!

"The Book of Souls" n'est pas JUSTE un album d'Iron Maiden de plus. Il est tout simplement le digne manifeste de leur savoir-faire. Bluffant dans sa capacité à démontrer que le groupe sait se renouveler 40 après sa création. Et pourtant ce renouveau se puise dans les meilleurs travaux du groupe. Un grand merci.













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