Désolé, mais je ne suis pas du tout d'accord avec la chronique. A la lire, j'ai l'impression d'un mauvais procès d'intention, comme si les conditions d'écriture primaient sur la musique. J'écoute cet album depuis très longtemps (25 ans quand même) sans m'en lasser. Bien sûr, je comprends que le chroniqueur n'ait pas accroché, mais ses arguments ne m'ont pas convaincu. La face À, demi-concept album sur le thème du pouvoir de la finance, n'est pas une posture (et quand bien même, les textes sont parmi les meilleurs de Nanard), et les titres sont très inspirés: frères de la côte et confrères s'enchaînent sans temps mort, avec Urubu en point d'orgue. Alors OK, la face B est plus datée, mais les textes restent de très haut niveau, avec des titres plein d'humour décalé (l'ambulance du maire leur montrer le chemin..., ringard pour le reggae ou même rue de la soif). Un super album pour moi qui ai grandi avec (précision: je fréquente plutôt les salons de NIME d'habitude)
Vive FP, vive NIME, peace