J'adore cet album, mais je ne comprends pas l'insistance lourde de certains (Mike Portnoy en première ligne) à vouloir qu'on considère que cet album ne contient qu'un seul morceau, comme si cela était nécessaire ou suffisant pour lui conférer une qualité ou une dimension exceptionnelle. C'est une énième variante du concours puéril de celui qui a la plus longue (piste, bien sûr)?
Il y a bel et bien douze parties, plusieurs thèmes recyclés - à bon escient - sur ces divers morceaux, et même s'il y a des transitions réussies, il y a également des arrêts très nets y compris lorsqu'ils le jouent en live (voir le merveilleux Whirld Tour), et la plupart de ces morceaux peuvent s'écouter indépendamment dans n'importe quel ordre sans que cela ne soit gênant. Si c'est moi qui n'ai pas saisi, je veux bien qu'on me réexplique gentiment ce qui constitue un morceau.
S'ils y tenaient tant que ça, ils n'avaient qu'à faire une seule piste, non?
Bref, là où je ne discute pas, c'est sur la qualité de l'oeuvre. Chapeau et merci aux musiciens pour cet album fantastique, qui surpasse largement son prédécesseur. Si vous ne l'avez pas encore, mettez-vous plutôt en quête du Whirld Tour sus-mentionné, vous aurez l'image en plus si vous trouvez la version deluxe qui n'est pas si rare. La version "limitée" de The Whirlwind ne présente en revanche aucun intérêt, sauf peut-être si comme moi vous aimez les digipacks: que du dispensable sur le deuxième disque, et le sempiternel making of, bon ... reconnaissons que ça se regarde une fois maximum.
Vivement qu'ils nous ressortent un album de cette trempe. Le dernier Transatlantic en date (The Absolute Universe) est soporifique au possible, c'est bien simple, je n'arrive pas au bout de la deuxième piste du premier disque, on dirait Sola Gratia.