Il y a selon moi 2 petites merveilles sur cet album :
- "Bugler" : chanson qui relate la profonde relation d'amitié entre un gamin paysan et son chien. La voix de Clarence White, juvénile, colle mieux au chant que celle du chanteur original (qui lui a une voix d'adulte). J'ai écouté la version originale (puisqu'il s'agit d'une reprise), et vraiment il n'y a pas photo, celle de Clarence White est à la hauteur du sujet.
Ironie de l'histoire, Bugler, le chien de la chanson, meurt écrasé sur une route, comme plus tard Clarence White lui-même.
A noter que Clarence White est descendant de colons français (bretons certainement) installés au Québec, puis plus récemment aux USA dans l'Etat du Maine. Avant d'être américanisé, le nom de la famille était "Le Blanc".
- "Lazy waters" : pour moi, c'est un petit bijou de nostalgie centré là aussi sur les souvenirs d'enfance. Cette fois c'est Skip Battin qui se colle au chant, avec une voix qui sort de l'ordinaire, mais surtout avec des harmonies vocales. Point de solo de guitare, ça sera un solo d'harmonica.
Vraiment, une très belle chanson, à découvrir.