Recherche avancée       Liste groupes



Moyenne établie
sur la base de
3 commentaires notés  
[?]



Porcupine Tree
On The Sunday Of Life
Page  1 |

le 27 Octobre 2023 par SPIRITOFSUMMER


Comment dire que cet album fait partie de mes préférés de Porcupine Tree sans me faire taper dessus ? Certes, il manque de maturité du point de vue de la production, de l’instrumentation (la boîte à rythme de ‘Jupiter Island’, tous ces collages psychédéliques absurdes), du chant surtout (spoken words ou filtres nasillards), mais aussi des compositions (‘Footprints’ reine de l’incohérence grâce à ses arpèges étranges et à son refrain honteux à la signature rythmique spéciale)… Mais quelle atmosphère… Peu importe les amateurismes et les incohérences, le résultat est un trip fascinant de 75 min qui se serait pas le même sans cette production délirante. L’artwork non moins délirant, et les sonorités particulières que l’on retrouve tout au long du disque introduisent un climat onirique et dérangeant, impossible à obtenir par exemple avec le songwriting et la production limpide des albums ultérieurs. Les synthés-flûtes de ‘Music For The Head’ ouvrent doucement l’album avant un ‘Jupiter Island’ un peu fade mélodiquement. Deux instrumentaux atmosphériques de 5 minutes au total servent de transition vers le premier plat de résistance du disque, malheureusement un peu oublié aujourd’hui : le trip psyché-prog ‘The Nostalgia Factory’ aux ambiances typiques du PT première époque avec ces longues nappes de guitares en introduction et en conclusion, à la rythmique saccadée et aux parties instrumentales accrocheuses. Le menaçant mais heureusement court ‘Space Transmission’ et le très bref ‘Message From A Self-Destructing Turnip’ (27 secondes!) font la transition vers l’excellent ‘Radioactive Toy’. La mélodie se retient bien, les nappes d’orgue combinées à la rythmique pesante font admirablement le job, et les envolées de guitares sont prometteuses. Dommage qu’il n’existe pas plus de versions live que celle (excellente certes) de Coma Divine (on passera sur l’introuvable Rockpalast). Pour conclure cette première partie, ‘Nine Cats’ fait plus que préfigurer les futures ballades pop de Steven, elle les tutoie. Certes la boîte à rythme est un peu bourrine et le chant est encore timide, mais c’est la seule piste du disque où Steven expose à nu sa voix encore timide. Les envolées guitares-trucs chelous (à cet époque Steven ne faisait pas la différence en Stratocaster et synthétiseurs) accompagnent intelligemment cette ballade psychédélique. Nous voici dans la partie la plus sombre du disque avec ‘Hymn’ (encore un de ces instrumentaux ambient anecdotiques) et le dérangeant ‘Footprints’. ‘Linton Samuel Dawson’ est quand à lui totalement barré (sans autre ambition), les inflexions de Steven à la voix totalement trafiquée qui délire totalement sur « the boredom of mankind

le 25 Janvier 2018 par LEO


On The Sunday Of Life... est un 1er album un peu particulier en ce sens qu'il s'agit d'une compilation de divers morceaux enregistrés entre 1988 et 1991 et parus à l'origine sur 2 cassettes, respectivement en 1989 et 1991 (sous le nom Tarquin's Seaweed Farm et The Nostalgia Factory).
On ne retrouve pas ici la totalité de ces enregistrements, les morceaux laissés pour compte sortiront en 1994 sur la compilation Yellow Hedgerow Dreamscape.
À noter que certains titres de On The Sunday Of Life... sont légèrement remaniés par rapport aux versions cassettes.
PORCUPINE TREE n'est qu'un groupe imaginaire à cette époque puisque c'est Steven Wilson qui joue de tous les instruments.
La musique elle, est un joyeux bazar space et psychédélique mais pas de la façon dont on le pratiquait dans les 60's, car la boite à rythme ancre définitivement le son dans les années 80.
C'est donc une véritable curiosité que ces compos à mi-chemin entre de la pop psychédélique, du space rock, de l'ambiant, du prog..... et même de la new wave, car "And The Swallows Dance Above The Sun" et "This Long Silence" sonnent presque comme si on avait mélangé de la cold wave ou du post-punk à du rock psychédélique (ce qu'a fait en réalité le groupe Tones On Tail entre 1982 et 1984 !).
Il y a vraiment à boire et à manger sur ce 1er album de PORCUPINE TREE.
Par exemple j'ai bien du mal à digérer la voix accélérée de Steven Wilson sur "Linton Samuel Dawson". le procédé fonctionne mieux sur "The Nostalgia Factory" car pas porté à son paroxysme.
Les nombreux petits interludes bruités sont également inutiles.
Les morceaux que je retiens en priorité sont donc: "Jupiter Island", "The Nostalgia Factory", l'excellent "Radioactive Toy" (qui prendra réellement toute son ampleur sur le live Coma Divine), la jolie ballade "Nine Cats", les entraînants "And The Swallows Dance Above The Sun" et "This Long Silence" ainsi que le très space "It Will Rain For A Million Years" qui lorgne déjà du côté de l'album suivant "Up The Downstair" et du EP "Staircase Infinities". Pour ce qui est du Pinkfloydien "Footprints" je suis mitigé, sympa mais sans plus.
En raccourcissant l'album à 7, 8 titres je trouve que celui-ci fonctionne mieux ainsi.

le 13 Octobre 2016 par CLANSMAN57


C'est beaucoup trop long...
Et trop peu de bons morceaux dans le tas.

"Fais ton tri."

le 23 Mai 2010 par OL

Jupiter Island est fort psychédélique, évidement elle été plagiée du groupe Hawkwind (surtout l'air et les riffs).

le 24 Août 2008 par XLA

Pas du tout d'accord avec cette chronique. Déjà, je pense qu'il faut écouter l'album et se faire sa propre idée dessus mais il n'est pas à déconseiller, loin de là. Pour moi, c'est un bon album de Porcupine Tree et je ne vois pas en quoi le déconseiller, de toute façon c'est du prog psychedelique, il ne faut pas s'attendre a une cohérence. Bref je go lire les autres chroniques pour voir ce que ça dit.













1999 - 2024 © Nightfall.fr V5.0_Slider - Comment Soutenir Nightfall ? - Nous contacter - Webdesign : Inox Prod