SEPULTURA redevient sale mais d’une beauté inégalable. Le genre de beauté qu’aucun élément extérieur ne peut altérer. Je pense à Claudia Cardinale dans « Il était une fois dans l’ouest », couverte de poussière, le visage mouillé de sueur, les vêtements sales, mais le regard d’une reine.
Et pourtant le titre de l’album n’annonçait pas une telle violence. La mélancolie de l’artwork non plus.
Pour moi c’est le grand retour d’un groupe que je suis depuis mes 16 ans. SEPULTURA laisse tomber les expérimentations et la métaphysique pour une musique plus authentique je pense. Un vrai plaisir.