J'étais en émoi devant la chronique divinement bien écrite concernant Irfan. Ce groupe a été pour moi une révélation! Une exhortation aux voyages vers des contrées envoûtantes et magiques.
Un voyage à travers les cultures, de l'Orient à l'Asie...mais aussi à travers les époques.
J'écoute Simurg et je coure pieds nus dans une clairière, j’exalte, je jubile et arrivant au sommet d'une falaise, je m'envole sur des sons médiévaux qui me font voltiger au milieu des nuages avec mes amis les aigles.
Invocation et Invocation 2, offrent un voyage mystique, ces chants invitent à l'intériorisation, à la rencontre de chaque cellule du corps qui vibre de la vie enchanteresse et passionnée.
Cette voix indéfinissable nous élevant jusqu’au mont Olympe voire même l’infini avec une transcendance angélique, transporte l’âme avec délectation. Le chroniqueur parle, à juste titre de catharsis, au sens freudien du terme, Irfan nous amène à l'origine de nous même... là où Dieu chante l'amour et l'unicité de chacun. Oui! Si Dieu devait emprunter une voix pour exprimer l'amour, il louerait Denitza Seraphimova de mettre ce don au profit de l'humanité et servir la cause la plus noble qui soit.
Il n’a pas échappé à Heart of Steele la sensualité qui se dégage de leur musique, tout comme celle de Dead Can Dance. L’esprit s’embrase à rêver d’une danseuse orientale laissant paraître à travers son voile demi-lune son regard de braise désarmant son aimé sous un ciel étoilé.
Je livre ici des ressentis tout azimut, de manière aléatoire et peu construite, avec un langage peu adapté certainement. Je ne suis pas une experte en musicologie, mais Seraphim m’emporte avec une émotion si forte, que je ne pouvais rester muette au si bel hommage écrit par un chroniquer plein de sensibilité.