La Mort est dotée d'un beau visage féminin sur ce Requiem.
L'âme du défunt flotte dans une atmosphère légère et douce, malgré la sensation d'incertitude qui pèse lors de l'Introit/Kyrie et l'Offertoire.
Elle se situe dans un lieu empli de mystère le temps de ces deux mouvements.
Le ciel est pâle, le soleil se cache derrière quelques nuages, il est cependant faiblement perceptible.
Le Sanctus se veut très rassurant, les nuages se dissipent et laissent place à la lumière.
Apparaissent alors des anges, accompagnés de leurs harpes, ils effacent les craintes du trépassé à l'aide de leurs notes.
Le choeur féminin et le choeur masculin dialoguent, tandis que les altos tissent une belle mélodie dessous pour un résultat des plus angéliques.
Impossible de ne pas suivre ces petits guides ailés, enivrants au possible.
Au bout du chemin, après quelques pensées reliées à sa vie passée, le défunt pénètre dans le Royaume céleste, une lumière extrêmement vive en émane.
Il est temps de rejoindre les autres âmes posées sur cette herbe très verte, afin de contempler avec elles les luxuriantes faunes et flores du Paradis.
In Paradisum ne pouvait que s'intituler ainsi et offre par ailleurs une conclusion parfaite à cette très belle oeuvre.