SATCH a corrigé les défauts du précédent en cessant de chanter et en sortant un album bien plus court (sans perdre en variété pour autant). L'ensemble s'écoute très agréablement, mais l'effet de surprise ne joue plus. Et malheureusement, bien que les titres soient plus riches qu'il n'y paraît, l'ensemble m'a toujours donné une impression de trop grande facilité dans la composition (cf "Summer Song", LE titre idéal pour accompagner une rétrospective du Paris-Dakar).
Attention, le niveau du disque est clairement au-dessus de ce que proposaient la plupart des concurrents de SATRIANI (en particulier les poulains de Mike Varney). Mais on sent son auteur tiraillé entre l'obligation de sortir un disque sans grande prise de risque et la volonté d'entrer de plein pied dans les 90's. Le succès sera néanmoins au rendez-vous : The Extremist a quand même réussi à devenir disque d'or en France (dixit Hard Rock Mag) !