J'ai découvert Ibrahim Maalouf au hasard d'un festival de Jazz, un soir dans le Parc Longchamp de Marseille, le soleil se couchait, le ciel rose donnait le ton, et puis les premières notes de Beirut retentirent, l'assemblée fut lentement transportée de l'autre côté de la Méditerranée, le souffle du public suspendu au souffle profond et émouvant de la trompette. Moment inoubliable d'une étonnante fusion entre l'artiste et son public, la musique et le cœur... On appelle ça une rencontre... Red et Black Light reproduit cette magie et mérite toutes ces étoiles, cinq n'y suffisent pas ! C'est un ciel étoilé qu'il faudrait pour décrire la myriade d'émotions que ces notes et ce son peuvent faire éclore. Magnifique, fragile, léger et profond, cet album comme un poème, qui parlerait des femmes, nous parle surtout d'humanité dans des ambiances modernes, vintages et orientalisantes, d'une étonnante originalité. Un grand merci Marco d'avoir fait une place sur FP à cet excellent artiste !