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My Chemical Romance
The Black Parade
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le 06 Octobre 2010 par KHEARTSLLDW


Fan de My Chemical Romance depuis leur deuxième album ("I Brought You My Bullets..." étant selon moi bien trop peu varié, même s'il annonce les prémices de ce qui deviendra ensuite MCR), je trouve cette critique de "The Black Parade" (et non pas "Welcome to the black parade" qui n'est que le titre de la 5ème chanson de l'album) assez... sévère. En outre, le chroniqueur ne mentionne pas qu'il s'agit d'un opéra-rock, voilà qui est corrigé.

Faisons un tour d'horizon de l'oeuvre chanson par chanson.

Tout commence par "The end", petit paradoxe amusant. Une introduction qui donne le ton, assez grandiloquente, qui parvient à nous charmer avec ses petits détails intrinsèques (claquements de doigts, choeurs et piano en tête de liste).

On enchaîne sans transition sur "Dead" et son solo d'intro implacable. Un morceau rock ô combien efficace, varié à souhait, dans la continuité un peu pompeuse de "The end".

"This is how I disappear" et "The sharpest lives" sont nettement plus sombres, ce qui n'est pas pour déplaire. L'évolution depuis "Sweet revenge" est palpable. Le groupe a gagné en maturité et Gerard Way ne s'égosille plus à tire-larigot, laissant place à des subtilités vocales qu'on ne peut qu'apprécier et admirer.

"Welcome to the black parade". Sacré morceau... Introduction douce au piano, montée en puissance qui débouche sur une magnifique oeuvre au final. Notons le son purement "queenien" des guitares à la fin de la chanson.

L'intensité retombe un peu avec "I don't love you", ballade très sympathique mais qui n'est pas à marquer d'une pierre blanche. Pas plus que "House of wolves" qui est, selon moi, le morceau le plus faible de l'album (bien que ceci soit plutôt à prendre comme un compliment, ledit morceau finissant tout de même par tirer son épingle du jeu).

"Cancer". Moment chargé d'émotion dans lequel un cancéreux nous livre toute sa détresse. Le mélange piano-batterie fonctionne à merveille et Gérard Way nous offre une prestation tout simplement magistrale.

Place au chef-d'oeuvre de MCR, j'ai nommé "Mama". Difficile de ne pas sentir l'influence floydienne (on pense particulièrement à "The trial" et "Mother" sur le mur) notamment au niveau des voix utilisées par les membres du groupe. Avec la même grandiloquence qu'on retrouvera au final sur la quasi totalité de l'album, MCR nous livre une critique de la guerre et de l'amour filial qui se traduit par un morceau décalé, un son lourd marque de fabrique du groupe et des transitions exceptionnelles. Ahurissant à tous points de vue.

"Sleep" réussit le tour de force de ne pas nous décevoir après la claque auditive reçue quelques secondes auparavant. On se laisse porter par la musique et les envolées vocales de Gérard Way. "Teenagers" est plus anecdotique, et sert de lien vers la fin du CD et "Disenchanted", une nouvelle ballade, la moins réussie des 3 que l'on retrouve sur "The Black parade".

Enfin, "Famous last words" conclut l'album de manière admirable. Construite en trois parties (1ère partie - Transition - Final), elle se conclura par un fondu musical laissant toute la place au choeur, répétant inlassablement le dernier refrain de l'album. Puissant.


Le 22 novembre prochain sortira le 4ème album studio des p'tits gars du New Jersey. On a hâte d'y être.













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