Cette chronique a mis en évidence ce que je n'arrivais pas à me dire au niveau de la production, faisant accuser ce disque par son atmosphère aride et sonnant comme un creux entre "Head Injuries" et "10,9,8,7,6,5,4,3,2,1". Malgré ce bémol, pas mal de morceaux accrochent, tels "Don't Wanna Be the One", "Brave Faces" ou "Quinella Holiday", mais aussi "Armistice Day", qui dans son tempo lent et accusateur, est l'un des morceaux les plus cinglant des Oils à mon avis. Dans l'ensemble de ce troisième album, on sent encore que les guitares imprègnent de leurs brûlures solaires des précédents albums et la basse de Peter Gifford (qui a remplacé le précédent bassiste Andrew James) arrive à nous faire vibrer quelquefois de quelques coups ronds, secs et crades, comme dans le passage transitoire dans "Someone Else To Blame".