Les débuts du groupe sont largement imprégnés de leurs influences de l'époque, plutôt orientées rock prog ou psyché : Led Zeppelin, Focus, Who, Yes et la surf music, entre bien d'autres. Pour autant, les Oils ont déjà une manière de jouer qui leur est propre. Seul Garrett a du mal à poser sa voix. Pour les textes politisés, il faudra attendre l'album suivant. Le problème majeur de celui-ci, c'est bien évidemment la production. Manque d'expérience aussi. Pour autant, à l'exception du laborieux "Nothing Lost/Nothing Gain" et de l'excellent "Used & Abused" (excellents soli de Moginie), tous les autres titres sont 'bordeliquement' jouissifs, à défaut de ressembler à quelque chose. On est quand même à des années-lumières de ce que le groupe produira 4-5 ans plus tard. Peu importe, les bases étaient posées.