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Midnight Oil
Breathe
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le 31 Décembre 2022 par METALPROG84


Un album que je trouvais moyen quand je l'avais acheté à l'époque (j'avais d'ailleurs failli le revendre). Puis au fil des écoutes, je l'ai de plus en plus apprécié au point de le trouver maintenant vraiment bon. C'est vrai que pas mal de morceaux sont intimistes (mais c'était déjà un peu le cas avec les 2 albums précédents) et pas très immédiats mais avec plusieurs écoutes on se rend compte que la qualité est bien là. Et puis ce son plus rêche n'a pas non plus joué en sa faveur. L'album n'a évidemment pas marché, c'était prévisible étant à l'opposé de "Diesel and dust".
Note exacte: 3.5/5.

le 11 Mai 2018 par LE VIEUNE


Un album que j'ai peu écouté, étonnamment. Il y a une évolution dans le son du groupe, ça s'entend bien, la page des eighties bel et bien tournée. Cet album des Oils flirte parfois avec une certaine monotonie atmosphérique mais regorge aussi de morceaux assez rafraîchissants : "Underwater", "Star Of Hope", "E-Beat" et l'intrumental "Gravelrash", qui n'est pas sans faire rappeler "Wedding Cake Island" (autre morceau instrumental se trouvant dans le ep de 1980, Bird Noises), qui conclut joliment ce Breathe aux fragrances aériennes, ou bien aquatiques comme à la vue du poisson dans le visuel.

le 24 Juillet 2016 par JOHN MACCARTNEY


En voulant prendre un virage musical folk-rock tout en revenant sur les bases d'origine, Midnight Oil s'est fourvoyé. La production est en cause. Comme par le passé (époque "Place Without a Postcard"), les Oils ne sont pas du genre à se laisser faire si quelque chose ne leur plait pas. Rob Hirst, le coeur du groupe, ne s'est clairement pas entendu avec Malcolm Burn. A côté de très bons morceaux ("Underwater" aux allures légèrement psychédéliques, le morceau folk "One Too Many Times", la pop song aux magnifiques choeurs de "Barest Degree" et "Gravelrash" debout sur son longboard), il y a des expérimentations mal développées ("Sins of Omission", "In The Rain" et "Home"), et le restant est une sorte de copié-collé pas désagréable (mais parodique) de ce qu'ils ont pu faire à leurs débuts. A noter le duo improbable Garrett-Emmylou Harris sur "Home". Même textuellement, le groupe ne s'est pas foulé. Les sujets habituels sont là mais sont plus effleurés que développés. Le fait de retrouver les membres du groupe à échanger leurs instruments selon les chansons donne l'impression d'un groupe en roue libre, sans réelle motivation. Aussi bons que soient ces musiciens, les compos manquent de l'énergie brute, de l'esprit contestataire et de ce style si singulier qui ont mené le groupe au sommet du rock de 1987 à 1993. Les quelques versions live existantes sur le net sont bien plus fluides et rock que celles de l'album. Même si on ne peut refaire l'histoire, il est probable que le groupe n'aurait pas disparu 'commercialement' s'il avait sorti "Redneck Wonderland" avant "Breathe". En 1996, le grunge était mort et l'électronique envahissait le rock.

le 23 Juin 2014 par MADARKA


Joli flop commercial à sa sortie, Breathe signera la fin du succès international de Midnight Oil. Réalisé par le canadien Malcom Burn (qui a participé également à l'interprétation et à l'écriture), il est surtout marqué par le désengagement - momentané - du batteur et co-compositeur principal Rob Hirst. En résulte un disque mou, sans grand relief et empreint d'une coloration "nord-américaine" faisant désormais passer la musique des Oils pour une sorte de pop rock générique, sans réelle imagination. On est loin des expérimentations audacieuses du début des années 80, ou encore des tubes de la période Diesel and dust/Blue sky mining. Quelques beaux moments néanmoins, à chercher parmi les plages les plus intimistes du disque.













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