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Rory Gallagher
Jinx
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le 21 Avril 2022 par THIERRY RAOULT


Je le découvre aujourd'hui. Je me souviens d'un ROCK 'n' FOLK de début '82, il y avait une chronique sur cet album et une page complète de pub. Ca m'avait marqué, même si je ne l'ai pas acheté. A l'époque, j'avais craqué sur la chronique de BLACKOUT puis acheté l'album des Scorpions; avec raison.
Points communs? 1982 + Dieter Dierks.
Bref, ce soir, je découvre cet album, il est très bon. Certainement, à l'époque, du haut de mes 15 ans, je ne l'aura pas trouvé assez hard.
Ce soir, je trouve qu'il a un goût de "reviens-y".

le 25 Mars 2020 par JENLAIN


J'ai découvert Rory Gallagher avec Stage Struck, un de ces nombreux vinyles qui peuplaient la discothèque du lycée de Bretagne où je perdais mon temps d'internat. Cette pièce composée d'une platine, de bancs bancals et d'un meuble chargé de disques est un des creusets de ma culture musicale, j'y ai découvert tant de groupes et artistes qui font partie des fondements de celle-ci.
Après avoir tant et tant écouté ce live de 80, sort Jinx que j'achète dès sa sortie.
J'ai une grande tendresse pour ce disque, il est totalement différent dans l'approche de Stage Struck. C'est un album studio et on n'y retrouve pas le son rugueux de la guitare ni l'inclinaison hard-rock des morceaux, mais je trouve une grande cohérence dans le son et la qualité des compos. Ce L.P (oh, merde, rien que l'utilisation de ces 2 lettres suffit à indiquer l'âge de l'utilisateur!!) s'écoute si naturellement, du riff malin de "Signals" jusqu'au Hard-
rock classique de "Loose Talk" en passant par la beauté de "Easy Come, Easy Go", l'évidence de "Double Vision" et "Big Guns", le blues serpentaire de "Jinxed" (mon préféré? P't'être bien !), les rocks qui t'en mettent une dans la tronche sans admettre de discussion. Sans oublier, et surtout insister sur la haute valeur de la section rythmique des Gerry Mcavoy et Brendan O'neil qui sont les épices savamment dosées de ce bon plat familial.
Mes goûts musicaux sont très larges : classique, blues, rock, chanson française en passant par toutes sortes de déclinaisons du metal, du jazz ou incarnations d'avant-garde (prog, zeuhl, King Crimson...), mais je reviens souvent vers ce disque, quand une envie de chaleur et de naturel se fait pressante.
Toute la différence entre le plat d'un chef 3 étoiles faisant appel à de la haute technique pour toucher l'intellect et un bon repas entre potes autour d'un bon mijoté et de bonnes bouteilles.
Alors oui, ce n'est pas parfait (rien ne l'est, il me semble, non?) mais ça fait tellement de bien !

le 20 Février 2020 par LONG JOHN SILVER

@FRANK

Bien entendu que l'un n'empêche pas l'autre, ce que j'exprime dans cette chronique, c'est le fait qu'on imagine pas que Rory GALLAGHER ait pu se se laisser amadouer vers une voie plus commerciale qui ne lui correspondait en rien. Par ailleurs j'aurais le plaisir de me pencher sur Notes From San Francisco, un album au son américanisé de 1978 mais seulement publié en 2011, pas mauvais au demeurant, que Rory a aussitôt renié pour publier finalement Photo Finish (avec des titres en commun) qui lui ressemble bien davantage. C'est cette authenticité qui le rend unique, une authenticité qui lui était propre.
Bien à toi et merci pour le commentaire

le 19 Février 2020 par FRANCK


Grand album de Rory comme souvent. Par contre, en tant que grand fan de Rory GALLAGHER, je tiens à préciser que je suis aussi grand fan de DIRE STRAITS, mais encore plus grand fan de Chris REA qui reste à jamais mon idole absolue. L'un n'empêche pas l'autre. Pour le reste, je trouve la chronique excellente.













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