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Wilko Johnson
Blow Your Mind
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le 13 Août 2018 par JERRY

Loin de moi l'idée de me livrer, mon cher BAYOU, via ta chronique de "Blow Your Mind" interposée, à une querelle des "Anciens d'Orange 75". Effectivement, nous étions loin de ne fumer que du tabac à l'époque ! Le souvenir de ce Festival et de la prestation du "Doctor" (et du jeu de scène de Wilko JOHNSON, à nul autre pareil !) demeurent tellement vivaces, 43 ans plus tard, que la passion l'emporte parfois sur la raison !
Ceci dit, je ne manque jamais de me "ressourcer" régulièrement aux tempos "pub-rock" trépidants et saccadés de ce cher "Doctor", via ce vinyle intemporel qu'est "Stupidity", privilégiant sans réserve "She Does It Right" et "Roxette". Notre "homme en noir" est de retour pour 3 dates au Royaume-Uni dans une dizaine de jours. Puisse t-il encore longtemps nous communiquer son énergie comme il le fait au travers de "Blow Your Mind" !
Une recherche "Orange 1975 & Woodstock devint français !" devrait contribuer, mon cher Bayou, à nous accorder définitivement sur la chronologie des artistes et groupes présents lors d'"Orange 75".
"Canvey Island" Sound, for ever !!!

le 11 Août 2018 par BAYOU

Je disais simplement que je ne me souvenais plus du concert de Soft Machine ni de celui de Caravan d'ailleurs.
Bon après à l'époque on ne fumait pas que du tabac !
Par contre je me souviens bien du soleil qui se lève à la fin du show de Wisbone Ash et de Tangerine Dream qui termine à minuit pétante

le 11 Août 2018 par JERRY


En parlant des premières paroles de chansons écrites pour "Blow Your Mind", Wilko JOHNSON s'exprimait ainsi : "C'est difficile d'arriver à soixante-dix ans, parce que qu'est-ce que je suis censé chanter ? "Je t'aime, bébé, mais tu m'as fait du mal ?" C'est un peu un problème, mais je n'ai jamais pensé que je serais du genre à écrire des paroles de chansons sur différentes sortes d'expériences vécues jusqu'à ce que je sois malade."
Sincère, attachant et plein d'humour sur la vie ("Il n'y a rien de mieux que de vous dire que vous mourrez pour vous faire sentir vivant" avait t-il aussi déclaré à propos de ses soucis de santé), voilà tout ce que j'aime chez notre "homme en noir", et découvrir ses nouvelles chansons (les premières depuis 30 ans !) suffit à mon bonheur, depuis bientôt deux mois que l'album tourne sur la platine ! Wilko ne cache rien des épreuves et des tribulations qu'il a connues au cours de ces cinq dernières années, et les paroles de "Marijuana" et "Take It Easy" sont très explicites à ce sujet... "Doctor" un jour, "Doctor" toujours !!!
Un petit rectificatif relatif à mon précédent commentaire, où je faisais allusion à l'ultime rappel de WISHBONE ASH (à 5 heures du matin, lors de la dernière soirée du Festival d'Orange 1975). Les dernières paroles de "Phoenix" prononcées par Martin TURNER étaient "Phoenix rise, Raise your head to the sky" et non "to the rising sun...", ce qui apporte un éclairage nouveau et plus compréhensible aux propos relatés (ici, dans leur intégralité) dans l'article de presse d'Hervé PICART (cité dans le commentaire), à savoir : "Ce fut presque trop beau, comme si le show-biz s'était offert jusqu'à la complicité des astres : le soleil alluma le Théâtre Antique de ses rayons encore humides. Quel flash !" Sorry, folks !

le 10 Août 2018 par JERRY


Au risque de décevoir BAYOU, j'ai retrouvé un article de presse du défunt "Best" de Septembre 1975, où la prestation de SOFT MACHINE ("calée" entre CARAVAN & MAHAVISHNU ORCHESTRA, le dernier soir (17 Août)) est relatée en ces termes :

"La musique du SOFT qui avait une fâcheuse tendance à devenir gonflante s'est totalement régénérée, et mises à part quelques interventions ampoulées de RATLEDGE, tout va maintenant vite et bien, et l'on peut à nouveau battre la semelle. Assez de stérilité : SOFT MACHINE a retrouvé le plaisir de jouer, ce fut aussi le nôtre."

Retour à ce cher Wilko JOHNSON, et à ce cher Doctor, évoqué dans le même article en ces termes :

"L'on n'est jamais trop électrique, trop trivial, trop simple quand il s'agit de bon rock, du vrai, du pur, de celui dont on ne discute pas dans les salons parce qu'il n'a pas besoin de commentaires, parce qu'il se contente d'être, et de vous faire passer dans les jambes son insatiable surplus d'électricité. FEELGOOD ou la plus primaire, mais la plus saine des médecines rock n'roliennes. Et dans le soir qui tombe, treize mille personnes qui dansent, loin de tous les malaises existentiels. Bon Dieu, que c'était bon. Et Wilko, qui, malgré ses airs de Frankenstein, n'est encore qu'un gamin, lui qui avait un trac gros comme ça au début de son set, n'en revenait pas de pouvoir ainsi faire sauter une foule à la seule force de sa guitare raide comme l'électrocution ultime. Notre docteur-canaille jouait une partie importante à Orange (c'était le concert le plus important qu'il ait donné jusqu'à présent) et il l'a gagnée haut la main."

Et, 43 ans plus tard, au travers de ce "Blow Your Mind", Wilko entretient la flamme et nous fait, à nouveau, certes à petites doses, goûter à cette médecine qui "vous fait exploser comme le plus perfide des tord-boyaux et aller danser sans se poser de questions" (dixit Hervé PICART, rédacteur de l'article sus-nommé). Qu'il en soit remercié à jamais... Allez, je m'en vais, de ce pas, goûter à cet excellent documentaire qu'est "Oil City Confidential" (2009), réalisé par Julien TEMPLE, qui restitue l'atmosphère de Canvey Island et où notre "homme en noir" n'est pas avare en anecdotes sur ses premières années au sein de Dr. FEELGOOD !

Retour à Orange 1975, pour finir, où WISHBONE ASH, à la fin de son set (à 5 heures du matin !), lors d'un dernier rappel qui dura près d'une demi-heure, vit Martin TURNER chanter les dernières paroles de "Phoenix" (qui se terminent par "to the rising sun") et, dans le même temps, comme une "complicité des astres, vit le soleil allumer le Théâtre Antique de ses rayons encore humides. Quel flash !" (Hervé PICARD, again). Des moments comme ceux-là s'inscrivent dans votre rétine à jamais ! Long Live Rock 'n' Roll !

le 09 Août 2018 par BAYOU

J'y étais aussi à Orange en 1975. Je ne me souviens pas de Soft Machine, par contre Mahavishnu qui joue sous l'orage, Bad Co qui ne parvient pas à faire décoller le public, John CALE ET Chris SPEDDING qui déchirent, Tangerine Dream dans la nuit de Provence, et le Doctor qui rédige l'ordonnance avec Wilko qui met le feu !













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