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Tin Machine
Tin Machine
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le 03 Mars 2023 par THE NEW ANGEL D


Le retour à la qualité après "Let's Dance", "Tonight", bla bla bla sauf que sérieusement, qui écoute et aime réellement ce disque ?

Sur le papier, c'est sympa. Bowie revient à un son plus dur et au sein d'un groupe donc la démarche est à souligner. On nous annonce un album de Hard Rock avec du British Blues. Sauf que le résultat, c'est surtout un Rock Noisy sans aucun relief.

Bowie rompt son habitude de s'entourer de musiciens de haut vol car personne ici ne fait d'étincelles, et surement pas le guitariste Reeves Gabrels avec son jeu bruyant et pauvre de chez pauvre.

On dirait sérieusement un groupe d'anciens qui joue du Rock Garage sans aucun feeling, aucune accroche. Ça ne ronronne pas, ça casse les oreilles.

Un album très franchement difficile à écouter mais qui peut plaire à certains critiques qui trouvent une crédibilité à ce genre de musique.

le 12 Juin 2021 par FEELGOOD


Sorti en 1989, ce premier Tin Machine était censé nous rappeler que Bowie était un rocker. Après un album surproduit et peu inspiré (Never Let Me Down), on allait avoir droit à du bon gros rock des familles, brut et sans concession. Sur le papier, ça aurait pu marcher... Dans les faits, c'est différent. Autant avouer que je ne suis pas fou de ce premier Tin Machine (je lui préfère même - un peu, pas à la folie – son successeur). Rien ne me touche vraiment sur ce disque dont je n'ai jamais aimé le son. Les compos se suivent et il m'est impossible de mémoriser le moindre refrain, la moindre mélodie. Ce disque ne touche ni mon corps (embêtant pour un album supposé flirter avec le hard rock), ni mon esprit (on est évidemment loin de Life On Mars ou de Starman).
Allez, je vais me réécouter The Man Who Sold The World et Scary Monsters.
2,5/5.

le 08 Juin 2021 par POPOLOUTCHO


« Tin Machine » ou comment David Bowie, après quelques années passées en « zone commerciale » se rappelle à son public Rock. C’est plein de stridences et de bruits, ce n’est pas taillé avec grande finesse, mais il fallait peut-être ça pour rompre avec les deux dernières productions pataudes (Tonight & Never Let Me Down) qui avait vu notre David toucher le fond. Le voilà donc qui relève la tête en faisant ce qu’il a toujours su faire : se glisser dans un nouvel avatar. Car c’est comme ça je pense qu’il faut prendre Tin Machine. L’album sort en 89, juste avant l’explosion du grunge. Et peut-être que Bowie nous indique une nouvelle fois la voie à suivre : rompre avec le clinquant factice, le "quasi tout synthé » des années 80 pour sonner le grand retour des groupes à guitares.
Personnellement, sans en être dingue, j’aime bien cet album (le suivant aussi). Reeves Gabrels et ses gros effets, je m’en accommode. Bowie lui, a l’air heureux dans cette remise à plat, et on a juste envie de le suivre... À nouveau !

le 11 Mars 2017 par LEO


Fin des années 80 DAVID BOWIE n'a plus l'inspiration, il en a marre de l'aspect lisse et grand public de ses 3 dernières productions et enfin il fait une surdose d'être sous les projecteurs en permanence et n'a plus envie d'être le seul point de mire sur scène et dans les médias.
Que faire en pareil cas: 2 solutions s'offrent à lui. soit s'éclipser (mais DAVID est encore jeune à cette époque et il a encore des choses à dire), ou bien créer un groupe dans lequel il se fonderait sans perdre pour autant son identité.
Sur le papier l'idée a son charme, mais dans la pratique c'est une autre paire de manche, car en réalité TIN MACHINE n'est pas vraiment un groupe, c'est le combo dans lequel officie DAVID BOWIE, et celui-çi sera une fois de plus le centre d'attention auprès des fans et de la presse musicale qui se demande si ce groupe n'est pas une énième tentative du Thin White Duke pour apparaître sous une nouvelle identité comme il l'avait fait de nombreuses fois dans les années 70.
Pour l'aspect musical, la démarche de BOWIE de faire du rock brut et sans concession est autant séduisante que suspecte car celui-çi va sacrifier la qualité à la surenchère dans le bruit. Effectivement, je suis du même avis que LONG JOHN SILVER concernant l'éreintant guitariste Reeves Gabrels qui fout le souk inutilement tout au long du disque avec sa tonne d'effets, de disto et de larsens. Ce type m'est tout bonnement insupportable. Autant Robert Fripp et Adrian Belew peuvent être des guitaristes bavards et utilisants moult effets, autant ceux-çi le font avec talent et parcimonie, ce qui n'est pas du tout le cas du tapageur Gabrels! (qui hélas pour mes oreilles, sera aussi présent sur la majeure partie des albums en solo de BOWIE dans les années 90).
Allez, pour être tout à fait honnête, je sauve 3 morceaux: l'honorable "Prisoner Of Love", "Amazing" qui n'est pourtant pas franchement remarquable malgré son titre et le sympathique "Run" qui n'apparaît pas sur le vinyl et est exclusif à la version CD (tout comme le bruyant "Sacrifice Yourself").
J'ai vu TIN MACHINE 2 fois en concert. la 1ère en 1989 à La Cigale lors de la promo de ce 1er album et la seconde en 1991 à L'Olympia à la sortie de Tin Machine II et j'ai exactement le même sentiment sur disque que sur scène: bruyant et forcé.
Bref, TIN MACHINE est pour moi une déception et une supercherie en quelque sorte: BOWIE déguisé en groupe.

le 10 Mars 2017 par LONG JOHN SILVER

Pour ma part, la version délivrée ici de "Working Class Hero" est passablement épuisante. D'ailleurs ce qui me gêne sur l'ensemble de ce disque, que je trouve par ailleurs assez peu inspiré et bruyant, c'est le jeu de guitare de Gabrels, auquel je n'accroche pas du tout.













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