Un monument que ce Wheels of Fire, l'album parfait et caractéristique de ce qu'est l'identité de Cream en studio et live.
Avec un Jack Bruce touché par la grâce, tant bien par son jeu de basse que sa performance vocale, un Clapton poussé à atteindre le même standing qui nous livre des soli incroyables (on le verra rarement aussi excellent), et Ginger batteur de jazz s'ayant sublimé dans ce contexte blues-psyché-rock détonnant, tous trois embarqués dans cet univers barré insufflé par Felix Pappalardi, producteur ainsi que trompettiste et violoniste sur certains morceaux et qui marque de son empreinte cet album (oui, pour moi cet album est autant le sien que le trio).
On a des reprises de blues, des morceaux inspirés tout simplement géniaux : White Room et la wah de Clapton, Deserted Cities of the Heart avec un Baker et un Clapton en feu, et ce violon de Pappalardi magnifique venant apaiser le tout par à-coup), les spéciaux et mystiques As You Said et Passing the Time. Tripant. Pressed Rat and Warthog bien aristocratique british avec God qui défonce tout dans le final.
Et cette partie live avec les épiques Spoonful et Toad.
Bref, pas la peine de tout citer, (ré)écoutez plutôt.
Album fantastique, bien au dessus de ce qu'a produit le groupe, le graal est atteint tout simplement.
Merci messieurs.
Ps : Merci à toi également Bayou, on pense à toi.
Tommy