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The Beatles
Beatles For Sale
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le 12 Janvier 2020 par APSA

Je pense que c'est l'album qui amorce un réel changement tant lyrique que musical, mais le changement est encore timide.
On remarque que l'amour, s'il est toujours le sujet principal, n'est plus considéré sous ses aspects les plus positifs. On s'achemine tout doucement vers les "We can work it out" et autre "Run for your life".

Musicalement, on innove quelque peu : utilisation de la 12-cordes sur pratiquement chaque titre, sonorités country (y compris dans "I'm a loser"), batterie façon Tamla-Motown dans "What you're doing".

Je pense que les scarabées, toujours curieux d'apprendre sur le plan musical, ont profité de leur tournée aux USA pour élargir leur vision de ce qu'il s'y faisait, et qui n'était pas encore distribué chez eux.
D'où ce nouveau son folk/country.

En définitive, ce disque fait partie de ma collection perso des Beatles, qui se compose de :
- For sale
- Rubber soul
- Revolver
- le double blanc
- Abbey road

Pour moi il vaut 3 étoiles et demie, ce qui n'est pas trop mal pour un début de carrière !

le 26 Janvier 2019 par BEATLENNON30


À la suite du succès artistique et commercial phénoménal de « A Hard Day's Night », dont John Lennon peut légitimement s'enorgueillir (Il est à l'origine de 10 des 13 titres originaux de l'album inspiré du long-métrage du même titre.), les Beatles, en pleine période de tournées, sont poussés un peu précipitamment dans les studios par leurs obligations contractuelles. Il faut vite profiter du boom du temps des fêtes.

Nul doute qu'il faille invoquer ce motif comme principale raison de leur activité artistique dans ce qui demeure l'album le moins inspiré de leur impressionnante discographie. On a suffisamment raillé le choix du titre pour en rajouter. Ce disque, avec son relief country western à prime abord peu compatible avec la musique du groupe, n'en recèle pas moins quelques perles qui côtoient malheureusement de banals cailloux.

« No Reply », de Lennon, était initialement prévu comme quatorzième titre de « A Hard Day's Night », qui n'en compte que treize, un de moins que les standards de Parlophone, leur compagnie britannique. Cette balade d'amour contrarié introduit l'improbable et entraînant « I'm A Loser », l'une des premières incursions d'un John introspectif qui allait trouver une première plénitude avec l'album « Ruber Soul ».

La sauce commence à figer dès l'affligeant « Baby's In Black », qui précède la première des six reprises de l'album avant que la bucolique « I'll Follow The Sun », de Paul McCartney, ne vienne trancher sur la morosité grandissante du disque.

Pour ne pas être en reste avec le succès de « I Feel Fine », composition de Lennon parue en simple, McCartney enchaîne avec « Eight Days A Week », sympathique mais peu convaincante. Quant à « What You're Doing », de Paul également, elle ne représente en rien un exploit au palmarès de l'un des auteurs-compositeurs les plus accomplis de son époque.

Mieux vaut ne pas s'étendre sur les dernières compositions du groupe, « Every Little Thing » et « I Don't Want To Spoil The Party », simplement facultatives.

En l'absence de l'une de ses compositions pour le deuxième album consécutif, George Harrison parodie sa popularité naissante avec « Everybody Wants To Be My Baby » tandis que Ringo implore l'élue de son coeur d'épargner sa sensibilité meurtrie avec « Honey Don't », de Carl Perkins.

McCartney réussit à déployer un enthousiasme contagieux avec « Kansas City », avant que le groupe ne nous gratifie de la plus belle harmonie vocale de l'album avec la veloutée « Words Of Love ». Ces deux morceaux représentent probablement les moments les plus achevés parmi les reprises, mais comment trancher avec aplomb devant d'aussi louables tentatives ?

Finalement, si « Beatles For Sale » n'a rien d'un album marquant des Fabs, il représente un intermède digne d'intérêt avant la remontée amorcée avec « Help! » et accomplie avec l'éclectique « Rubber Soul », puis l'étincelant « Revolver » qui, aux yeux de l'auteur de ces lignes, demeure nettement plus riche que les très surfait « Sgt Pepper's ».

le 09 Janvier 2019 par GERS1000


Je me rappelle de ce matin du 1 janvier 1965 ou réveillé avant une copine avec qui j’avais fêté le réveillon la veille et qui m’avait hébergé pour la nuit, j’ai choisi ce LP dans une pile sur la table du salon.
C’était un disque ouvrant, objet rare à l’époque avec nos quatre Beatles en gros sur la face avant avec écharpe autour du coup et brushing impeccable. A l’intérieur on trouve un texte de Derek Taylors toute à la gloire des quatre phénomènes et plus intéressant la listes des morceaux composant l’album. Moi qui étais resté sur le LP « Hard days night » j’étais très impressionné par cette sélection très ambitieuse.

Il faut dire que l’on était en pleine période yéyé et que la Beatlemania était à son paroxysme

Il y avait une chaine stéréo DUAL sur un petit meuble à côté et j’ai posé le disque sur la platine.
J’ai mis directement la tête de lecture sur le quatrième morceau pour écouter « Rock and Roll musique ». Je me demandais comment les quatre gamins de Liverpool allaient se débrouiller avec une partition de cette envergure le résultat fut à la mesure de mon scepticisme. Malgré un effort évident de bien faire et malgré toute la bonne volonté et l’énergie que Lennon déploie pour interpréter ce classique du Rock and Roll il ne parvient pas à masquer la faiblesse de l’accompagnement au piano.

La ballade « Mr Moonlight » du chanteur de blues Piano Red qui vient derrière est copiée par John avec une certaine réussite.

J’ai déplacé ensuite le diamant sur le morceau numéro 7 « Kansas city », qui se révèle en fait être un medley avec « Hey Hey Hey Hey » de Little Richard. Là encore le choix est judicieux mais quand on connait les originaux on reste un peu sur sa faim. Le vocal de Mc Cartney passe à peu près mais la guitare derrière frise l’amateurisme.

Pour « Honey Don ’t », sur l’autre face, on est très agréablement surpris. Ringo assimile très bien ce country Rock de Carl Perkins et même si la guitare basse a du mal à suivre l’ensemble ressemble à quelque chose.

Heureusement car la reprise du « Words of Love » de Buddy Holly est affligeante. C’est d’autant surprenant car si on savait déjà que nos quatre garçons dans le vent étaient plutôt légers dans l’accompagnement ils savaient en principe toucher l’auditeur avec un vocal sensible. Là les deux compères que sont John et Paul récitent en cœur des paroles dont il ne semble pas comprendre le sens en donnant carrément l’impression de penser à autre chose. Puis vient « Everybody’s trying to be my baby » du grand Carl et cette fois même si l’absence d’une guitare efficace se fait cruellement sentir le phrasé de George Harrisson ne manque pas d’intérêt.

Le reste de l’album est sans surprise. On y retrouve les ingrédients de la Beatlemania et même des relents d’influence Dylan /Donovan dans les paroles prétentieuses de « I’m a loser » et « I Don’t Want to Spoil the Party ». Le « I Folloow the Sun » de Mc Cartney est une ballade gentillette, tout ce qu’il faut pour séduire les minettes de l’époque.

Ah ! j’allais oublier, il y a aussi « Eight Days a Week » qui fut le gros tube du disque et qui cartonna bien sur chez tous les disquaires de la planète.

le 25 Août 2018 par LORDI2


Dans la période de l'âge d'or, il n'y a aucun mauvais disque des BEATLES. Tout s'écoute avec un grand plaisir.

le 15 Août 2014 par RAMON


Ouais, je sais dès qu'il s'agit d'évoquer les BEATLES, soit "The Biggest Band Ever across the universe", je suis prêt à sortir la boîte à superlatifs élogieux concernant l'oeuvre et en bon démocrate qui se respecte, le Bazooka contre les grincheux et autres contradicteurs mal avisés.
Les goûts et les couleurs ne se discutent pas SAUF à propos des BEATLES, c'est ainsi.
^^

Alors afin de bien apprécier une telle oeuvre (mais cela est aussi vrai pour plein d'autres) jadis gravée sur bandes analogiques, le choix du bon support s'impose.
Depuis les origines, on a eu droit à tout un tas de rééditions et comme de bien entendu on conchiera celles proposées en CD dès l'avénement de ce tue l'amour (les rééditions CD de 2OO9 sont tout même réussies) ainsi que le MP3 lequel éradique en plus toute forme de vie et on se concentrera sur les éditions en vinyle en privilégiant un pressage Mono, pas forcément l'original anglais de 1964 qui risque de valoir bonbon en y ajoutant le prix de l'usine qui l'a fabriqué, mais sachez qu'il existe aussi d'excellentes rééditions à des prix tout à fait abordables, cela en attendant l'intégrale en Mono à paraître prochainement.
Bah oui, ça n'est pas anodin,pour la première fois ici les BEATLES supervisaient tous les stades de leur production jusqu'au mixage Mono des chansons et se barraient des studios avant que le mix stéréo destiné à l'export ne soit réalisé.
La différence est criante, particulièrement sur cet album, lequel comme précisé par ERWIN est "une représentation exhaustive des sets live de l'époque", où le son se révèle être nettement plus pêchu en Mono et bien plus policé et soyeux en stéréo, or les BEATLES en 1964 sont un groupe de Rock corps et âme et c'est que leur public en Angleterre attend d'eux.
Pour enfoncer le clou, signalons que les reprises qui figurent au menu ont toutes été enregistrées en une seule prise, Live !

Alors, c'est vrai que ce disque concoure à la palme de l'album le moins aimé (plutôt que le plus décrié d'ailleurs) des Fab Four, tout comme Let it Be (autre album contenant pas mal de prises directes) et que celui-ci mérite largement une réhabilitation en règle, ce qu'Erwin s'est remarquablement employé à faire, il n'y a rien à redire sur les éléments qu'il rapporte à ce sujet.
Ce disque amorce également un virage important dans l'écriture des titres pour le duo Lennon/Mccartney puisque le premier sous influence Dylan commence à tremper sa plume dans l'acide et plutôt deux fois qu'une quand le second s'ouvre sur le Monde et accentue son côté optimiste, les pôles opposés s'attirant la paire nous offre de superbes chansons aux arrangements soignés et prennent à cette occasion le contrôle de leur destinée artistique.













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