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The Beatles
Magical Mystery Tour
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le 12 Janvier 2020 par APSA

Moins sophistiqué que Sgt Pepper, mais avec la même finalité : retranscrire l'état d'esprit qui prévalait dans le milieu artistique de l'époque, dans le Swinging London comme dans le Haight-Ashbury.
Ca planait sec ! Ca volait haut !

Mais par rapport à d'autres groupes, notamment californiens, il règne ici comme un sentiment de "les autres le font, alors nous aussi on doit le faire".
Les groupes californiens auxquels je me réfère écrivaient des morceaux de musique (folk, rock, blues, country), et y incorporaient des pincées de psychédélisme.
Alors qu'ici, on dirait que le mot d'ordre est de faire du psychédélisme à tout prix, sans vraiment se soucier du socle musical de base.
Le résultat est donc unique et inclassable. On peut aimer à la folie comme on peut être définitivement rebuté.

Avec les Beatles, on n'est pas forcément rebuté de façon définitive car il est possible à chaque instant qu'on puisse réellement apprécier tel ou tel morceau qu'on croit ne pas aimer, même si ça ne durera pas longtemps.
C'est ça, le pouvoir du talent.

le 03 Novembre 2019 par SGT JAKKU


Curieux objet que celui-ci, étant un énième bricolage américain avec un "Strawberry Fields" et un "Penny Laine" pas vraiment à leur place ("all you need is love" est aussi un peu à part et sa place est plus logique sur Yellow Submarine). Les Beatles, à l'époque, avaient à ce sujet pas mal râlé contre Capitol regrettant un choix de morceaux pas très cohérent avec la BO du film.
Pour ma part, je considère ce Magical plus comme une compilation de 67 qu'un album studio usuel des Beatles. Et j'ai toujours ressenti cette incohérence depuis tout gamin, bien avant que je connaisse la petite histoire autour de ce disque. La "vraie" version est à mes yeux celle du double EP.
Cette question mise à part, je perçois en Magical les limites de l'exercice psychédélique du groupe. Moins inspirés, moins profonds, la plupart des titres sonnent plus comme un fond de tiroir de Sgt Pepper. Une certaine facilité ou paresse dans les compositions se ressentent sur "Flying" (soyons honnêtes, cet instru est même assez nul), "Baby you're a rich man" (certes hors de la BO mais avec un refrain très faible), "Hello Goodbye" (sympathique mais des paroles niaises), "Blue Jay Way" (qui démarre très bien mais se perd très vite et devient lassant) et même un peu sur "your Mother should know"( belle mélodie mais un développement absent). Quant à "All is you need", c'est certes un grand classique mais cette chanson ne m'a jamais transporté. En revanche, "I am the Walrus", "The Fool on the Hill" et le titre éponyme sont excellents voire exceptionnels (surtout "Walrus"). Sans oublier le 45t "Penny/Strawberry" qui rappelle combien il y a une grosse différence entre ces 2 titres époustouflants et le reste, perfectible, cité plus haut. Bref, un ensemble plutôt bancal mais avec des pépites. Note perso : 3,5.

le 03 Novembre 2019 par NONO


"I am the walrus" (particulièrement l'arrangement des couplets) a fortement influencé le Tears For Fears de "Sowing the seeds of love".
Sinon : 5/5 pour l'album, évidemment.

le 26 Janvier 2019 par BEATLENNON30


On est en 1967, Les Beatles se lancent dans Magical mystery tour sous l'impulsion de Paul McCartney.

Il s'agit d'un film musical et psychédélique relatant les aventures d'un car et de ses passagers lancés dans un voyage à la destination inconnue. Le film, réalisé par les Beatles eux-mêmes, contient 6 nouvelles chansons.

La filiale d'EMI, a la bonne idée de créer un nouvel album en mettant les 6 chansons sur une face et les 5 autres titres sortis en single en 1967 sur l'autre face : c'est sous cette forme que "Magical Mystery Tour" est disponible aujourd'hui.

"I am the walrus"est une réussite incontestable : Lennon déverse des paroles "incompréhensibles" dans la plus pure tradition du nonsense anglais, le tout sur une rythmique implacable, renforcée par une des plus belles orchestrations jamais écrites par George Martin.

Mais à côté de ce nouveau coup de maître, se trouve également un instrumental comme "Flying", beaucoup plus banal et sans grande imagination.

"Magical mystery tour", la chanson qui ouvre l'album, tient parfaitement son rôle en invitant l'auditeur de manière dynamique à suivre les Beatles dans le voyage.

Vient ensuite une des plus belles ballades de Paul, "The fool on the hill", l'histoire d'un fou dont tout le monde se moque. McCartney livre également une chanson plus légère mais agréable, "Your mother should know".

Quant à George Harrison, sa contribution est le morceau "Blue Jay way", qui n'a pas une mélodie inoubliable mais dans laquelle l'utilisation conjointe d'un orgue, de l'écho et d'étranges chœurs créent une atmosphère trouble et prenante.

Sur la "face B", on trouve l'inoffensif et simplet "Hello goodbye" de McCartney et les morceaux de choix viennent ensuite : "Strawberry fields forever" et "Penny Lane". Ces deux titres ont été enregistrés à l'époque de Sgt. Pepper, fin 1966-début 1967, mais étant d'abord sortis en single, ils ne furent pas intégrés à l'album. différentes. "Penny Lane", de Paul, évoque la vie quotidienne de ce quartier de Liverpool de manière romancée et poétique. .

L'album se conclut avec "Baby you're a rich man", avec ce son de basse étonnant, et "All you need is love", "l'hymne" de l'été 1967 composé par John Lennon.

Même si l'album Magical mystery tour a été "assemblé" de manière un peu artificielle et n'a donc pas la cohérence de Sgt. Pepper’s, il présente néanmoins toutes les facettes des Beatles au sommet de leur période psychédélique.

le 25 Avril 2015 par TERRY


J'avais dit que je ne commenterais plus sur ce disque (mon dernier comm', de 2007 ; déjà !), mais entre temps, il y à environ 3 ans, je me suis payé la version anglaise originale (double 45-tours avec, dessus, l'équivalent de la face A de l'album 33-tours, qui est la version américaine), et je dois le dire (et je précise, il ne s'agit pas d'une réédition, mais de la version 1967, stéréo, que je me suis acheté), c'est du grand art.
Définitivement, la version américaine (le LP) est génial, même si la face B vient briser la cohérence de l'ensemble (pas des chansons de la bande-son du film). La version anglaise n'offre que la bande-son, et c'est 19 minutes, à peu près, de bonheur total. Avec un ordre légèrement différent, qui est : "MMT", "YMSK" sur la face A, "IATW" sur la B, "TFOTH" et "Flying" sur la C, "BJW" sur la D ! Mais ça, tout le monde ou presque le sait...













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