Il serait vain d'ajouter une quelconque critique à l'un des monuments de la musique orchestrale. J'aimerais par contre adhérer au commentaire ci-dessous du coadou. La musique dite "classique" est souvent approchée par l'œil de la musique orchestrale pour sa puissance, pour son importance dans la conscience populaire également, cependant l'âme d'un compositeur se traduit plus (et par définition) dans sa musique instrumentale. Dans le cas de Beethoven, c'est particulièrement flagrant et il ne faudrait surtout pas se faire une image du bonhomme seulement au travers de ses symphonies, concerti ou messes, mais aussi par ses sonates et quatuors, lesquels montrent toute l'intériorité du compositeur, ses déchirements, ses faiblesses, ses espoirs, ses passions,... que l'on se fait aisément nôtres ! Ceci n'est évidement pas propre à Beethoven, c'est aussi le cas des autres grands : Haydn (dont les sonates pourtant si merveilleuses sont si peu connues), Schubert, Bach, Brahms, Mozart et bien d'autres. La musique instrumentale reste le siège de tous nos sentiments et par là reste éternelle.