J'hésite beaucoup à donner mes impressions sur ce dernier album, d'autant que j'ai quelques trous dans la disco de Klaus Schulze (que pourtant j'adore). La 1ère pièce "Osiris" de 18 minutes en nappes circulaires donne une sensation de voyage planant, façon ambient évocatrice de grands espaces très agréables. Les sonorités sont modernes et c’est bien.
Puis, le démarrage de "Seth", puissant, amène une tension angoissante qui impressionne à fort volume. La suite me semble plus conventionnelle, avec un rythme que j’ai déjà entendu sur d’autres albums. Ensuite, le rythme se casse pour laisser la place aux cordes de Tiepold et donc a une très forte impression de déjà entendu. J'ai tout de suite cru entendre la série Ballet de 2006. Ça m’a déçu. De plus, les différents mouvements de "Seth" me semblent mis bout à bout sans lien. La fin du titre est tellement minimaliste que c’en est ennuyeux, en tout cas à la 1ère écoute.
Le 3ème titre "Der Hauch Des Lebens" débute longuement aussi sur une veine minimaliste et c’est le sentiment de vacuité qui m’envahit. Il faut attendre la seconde partie avec le retour de rythme et d’ambiances planantes, très mélancolique avec une lente montée en puissance à l’aspect moderne. Là, j’ai vraiment aimé en trouvant personnellement des accointances avec Nils Frahm dans ses enregistrements les plus ambient (comme sur les titres "Says" et "All Melody").
Je retiens donc 2 titres sur 3 et un beau visuel contemporain pour un point final plutôt réussi pour moi.