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Neil Young
Zuma
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le 25 Avril 2020 par TOMMY_CALE


Excellent album de Neil, son 7ème. Le Loner nous sort un album plein d'amertume et de rancoeur, moins pessimiste et déprimant que la ditch trilogy mais encore pour le moins sombre dans les textes et avec la gueule de bois. Avec un Crazy Horse en feu et Frankie Sampedro pour sa première.
Un sacré déluge électrique, grunge avant l'heure. Danger Bird et Cortez The Killer sont justes stratosphériques et sont les points culminants de 'Zuma'.
L'acoustique avec 'Pardon my heart' et avec les copains CSN sur 'Through my Sails'. L'anti-émancipation 'Stupid Girl' 'Barstool Blues' et 'Drive Back' sont de véritables claques dans la gueule, trés agressifs, bordéliques j'ai envie de dire.
Mon album préféré du Canadien, avec 'Rust Never Sleeps' et 'On The Beach'.


le 14 Janvier 2020 par CLANSMAN57


C'est super sincère comme musique, zéro tricherie.
Neil Young sait comment faire passer des émotions avec sa voix, pourtant particulière et loin d'être d'une justesse ultime.
Pareil pour la guitare, c'est touchant, nul besoin d'en mettre plein la vue.
Qui plus est, comme mentionné plus bas, il a un son unique.

La fée électricité est recouverte de sable et elle est diablement attirante.
Le Loner n'oublie pas de sonner Folk à deux reprises, ses influences Blues et Country ne sont pas remisées au placard, bien que plus discrètes.

Pour finir, je ne comprenais pas trop le sobriquet de "Père du Grunge", il est vrai qu'avec "Zuma", c'est presque une évidence.




le 27 Mars 2010 par LONER

Neil Young est-il un bon guitariste ?
Interviewé sur la question quelque part dans les années 80 (ou 90, excusez mon manque de précision), la réponse du canadien fut: "Je suis un faiseur de bruit". Et l'intéressé d'embrayer sur les acrobaties de Steve Vai.
Une phrase a priori anodine, lâchée sur un ton badin entre deux allusions à sa crise "reaganienne" de la quarantaine. Elle résume pourtant à elle seule toute l'affaire. Ecouter Neil Young, c'est accepter ou certaine idée du bruit, un bruit lourd de sens, chargé d'émotions contraires. "A âme torturée, notes écorchées" pourrait-on dire. Le jeu de guitare de Neil Young est totalement gouverné par son baromètre interne. Ce qui le rend techniquement approximatif certes. Mais s'agissant de l'authenticité...

le 04 Février 2010 par ISMA


Super album mais c'est pas un chef-d'oeuvre.

J'aimerais comprendre ce qu'il y a de génial dans son jeu de guitare lead. C'est très très maladroit je trouve. "Cortez the Killer" c'est une chanson sublime en seulement 3 accords et le solo d'intro est bizarre. D'un côté j'aime bien et d'un côté je déteste. C'est planant mais il y a énormément de fautes de rythme et je sais que ce n'est pas voulu par Neil YOUNG. Ce mec est donc touché par une certaine grâce. Grand compositeur et guitariste... "chanceux" je dirais. Je le répète son jeu en lead est vraiment insultant.

Le song writing reste sublime. C'est un album culte que j'écoute souvent d'ailleurs. Mais j'avoue rester sur ma faim d'un côté gratte. D'ailleurs Warren Haynes (Allman brothers band, Gov't Mule) a une super version de "Cortez" avec Dave MATTHEWS BAND. Il a "corrigé" les gros défauts et maladresses du jeu de YOUNG pour les parties solo. Donc je vous conseille vivement d'écouter cette version.

le 16 Janvier 2009 par IEN


C'est beau, c'est sombre, c'est doux, c'est rugueux, une merveille !













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