Souvent considéré comme le maillon faible de la discographie 70's de Neil, il n'en est rien si on prend le temps de bien l'écouter. C'est vrai que cet album ressemble à un patchwork de ce qu'a pu faire Neil auparavant. "bite the bullet" n'aurait pas dépareillé sur "Zuma", "hey babe" aurait pu atterrir sur "After the goldrush", "star of Bethleehem" sur "Harvest", "will to love" sur "Tonight's the night" ou encore l'exceptionnel "like a hurricane" sur "Everybody knows...".
L'album commence par deux, trois titres à forte dominance country, ça pourrait en rebuter certains mais Neil s'en tire très bien, le suivant "comes a time" aura aussi cette direction et il n'est pas non plus très bien considéré. Finalement, le problème viendrait peut-être de là, mais soyons honnête Neil sort encore de bien belles petites pépites même s'il ne se réinvente pas vraiment hormis cette orientation country sur ces deux premiers titres.
Les pochettes sont souvent chez Neil, affreusement minimalistes ou passe partout, au moins celle-ci est marrante et bien déjantée. Elle me plait bien, moi.