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Talking Heads
Remain In Light
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le 24 Juin 2018 par LEO


Ce quatrième 33t des TALKING HEADS approfondit un peu plus les rythmiques Afro-funk que l'on pouvait entendre sur le morceau "I Zimbra" de l'album précédent et l'ascendant de Brian Eno et David Byrne sur le groupe, ce qui finira par créer des tensions à long terme entre Byrne et les 3 autres musiciens.
En attendant, Remain In Light est une réussite totale et la musique des TALKING HEADS n'a jamais été aussi inventive et expérimentale, tout en restant relativement accessible paradoxalement.
La formation est ici augmentée de divers musiciens extérieurs et Brian Eno intervient lui aussi de plus en plus en tant que musicien additionel (que ce soit à la basse, aux claviers, aux percussions ou aux choeurs).
Les membres de TALKING HEADS sont également très polyvalents ici puisque les 4 musiciens se partagent les parties de claviers et de percussions. Tina Weymouth n'est aussi plus la seule à tenir la basse puisqu'à présent David Byrne et Jerry Harrison s'y mettent (parfois à plusieurs sur un même morceau pour créer des figures polyrythmiques).
Les quatre premiers morceaux invitent à la danse et les quatre derniers à la réflexion bien que l'aspect rythmique soit toujours bien présent sur "Houses In Motion" et "Seen And Not Seen".
Le poignant et superbe "Listening Wind" est lui bien plus introspectif, quand au sombre et lent "The Overload", il referme l'album sur une tonalité étouffante et sépulcrale qui évoque curieusement Joy Division alors que David Byrne & Co. n'avaient à ce moment là jamais entendu un seul morceau de la bande à Ian Curtis !
Pour la petite histoire, il semblerait que les TALKING HEADS aient voulu (certainement par jeu et par défi) reproduire ce qu'ils imaginaient être la musique de Joy Division d'après les descriptions qu'ils avaient pu en lire dans la presse musicale. le fait est, qu'ils ont su (par le fruit du hasard ou par intuition) s'approcher au plus près du son et du style pratiqué par le quatuor de Manchester. "The Overload" est effectivement presque comme un croisement de "I Remember Nothing" et "The Eternal", c'est bluffant !
Remain In Light sera la dernière production de Brian Eno pour les TALKING HEADS (bien qu'il figurera en tant qu'assistant-ingénieur du son sur le double live: The Name Of This Band Is Talking Heads).

le 22 Novembre 2014 par PHILIPS GOYA ROYAL


Cet album est très intéressant. Au début il m'avait l'air fort bordelique et limite énervant à écouter, mais il est vrai que contrairement à l'album suivant, cet album est plus difficile d'accès. C'est le type d'album à écouter plusieurs fois avant de comprendre les subtilités.

le 16 Avril 2011 par PACHENKA


Acheté il y a quelques années mais c'est seulement maintenant que je me penche un peu plus sur Talking Heads et particulièrement sur "Remain In Light". Le déclic ? "Once In A Lifetime". Et après coup, ce quatrième album fait pénétrer l'auditeur dans une drôle de jungle rythmée à commencer par "Born Under Punches" et ses pichenettes de basse pour arriver vers la fin du disque avec un savant mélange de cold wave et d'exotisme sur "Listening Wind" et "The Overload". J'ai aussi "77" et "Fear Of Music" mais c'est bien celui-ci qui me plaît le plus à ce jour.

le 23 Février 2010 par TERRY


Pas mon préféré des Heads, je trouve "Fear Of Music" largement meilleur. Mais ce disque reste quand même dans le Top 5 du groupe !

le 19 Novembre 2008 par JF LE COADOU


Album époustouflant que j'écoute depuis sa sortie ( bientôt 30 ans!! ). Peut-être pas le plus immédiatement accessible des disques des TH .Un disque qui ne sonne pas forcément bien sur toutes les chaînes car très exigeant au niveau de l'ampli en terme de capacité de débit de puissance.
Les morceaux sont plus longs et mieux "développés" que sur les deux albums précédents et perdent un peu leur caractères saccadés et sautillants ( la patte d'ENO ?).
Les trois premiers morceaux sont stupéfiants avec un sommet sublime en "the great curve" , quelle rythmique !! même les vocaux y participent. Le morceau suivant(4) en souffre même un peu : il fallait un retour au calme ( the overload ?).

Un de mes 10 albums de référence , avec "stiky finger" des stones ,
" A hard road" de john mayall ....













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