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The Stranglers
Rattus Norvegicus
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le 20 Mars 2021 par FEELGOOD


Avec ce premier album à la singulière pochette, les Stranglers ont fait fort, très fort. L'énergie punk est là, sans parler du goût de la provocation, mais tout cela est aussi très bon techniquement, ce qui a toujours fait des Étrangleurs un groupe à part, faisant preuve d'un cynisme décomplexé qui fait plaisir à attendre, surtout en 2021. Union de la carpe et du lapin pour les détracteurs du combo, j'y verrais plutôt celle de l'ange du bizarre et de ce Démon de la perversité cher à Poe. La plupart des titres sont directs et efficaces, notamment les accrocheurs « Goodbye Toulouse », « Hanging Around » ainsi que l'introductif « Sometimes ». Souvent comparés aux Doors, les Stranglers font dès le départ la démonstration de leur grand talent de musiciens (la guitare de Cornwell, la basse de Burnel et les claviers du regretté Greenfield) et de compositeurs. Par la suite, le groupe privilégiera une facette plus mélodique. Pour l'instant, on a droit à un irrésistible aspect brut de décoffrage. L'un des meilleurs albums de 1977 et ce n'est pas Alice Cooper qui prétendra le contraire...

4,5/5.

le 06 Mai 2020 par FIGHTITBACK


pas grand chose à rajouter pour ce qui est (pour moi) leur meilleur album, juste annoncer à celles et ceux ne le sachant pas encore que Dave nous a quittés dimanche soir (03/05/20) à 71 ans à cause du Covid 19, il était le seul membre originel encore actif depuis 45 (!) ans avec J.J. BURNEL ! comme ils disent..."R.I.P. Dave" ! :( P.S. ma note: 4,5/5

le 05 Novembre 2015 par LEO


Ce 1er album des STRANGLERS est excellent, cependant j'ai toujours préféré leur suivant: No More Heroes.
"Sometimes" et "Hanging Around" sont sympa, en revanche je ne suis pas trop fan du bluesy "Princess Of The Streets" ni des punky "London Lady" et "Ugly", tous les 3 chantés par J.J. Burnel (il va sans dire que j'aime mieux la voix plus mélodieuse et maîtrisée de Hugh Cornwell).
Mes morceaux préférés sur Rattus Norvegicus restent "Goodbye Toulouse" Peaches, (get A) Grip (on Yourself) et enfin "Down On The Sewer" dont le son et la construction pourrait presque passer pour un mélange de punk psychédélique progressif !!!
Les 1er pressages du 33t en édition limitée contenaient un single inédit: "Peasant In The Big Shitty" (capté en concert en Décembre '76. ce morceau avec la voix étrange de Dave Greenfield sera enregistré en studio pour le second 33t No More Heroes) et sa face B "Choosey Susie" (chantée par JJ. Burnel).
De la même époque, on trouve aussi un autre morceau en face B du single "Peaches": "Go Buddy Go" (un genre de boogie rock avec Burnel toujours au chant).

le 23 Avril 2015 par TERRY


Je me souviens encore de ma première écoute de cet album. Des trucs tels que "c'est quoi ces claviers de daube ?", "le claviériste semble sous l'emprise de celui des Doors", "rhâââââ, ces claviers, put...de zob !", et autres allusions pas sympa-sympa envers un des musiciens (devinez lequel) du groupe, me venaient à l'esprit. Et me gâchaient l'écoute. Par la suite, c'est curieusement vers ce premier Stranglers que je revenais le plus souvent, quand j'avais envie d'écouter un de leurs albums. Rien que pour la violence de "Sometimes", le long et quasiment progressif (pour un disque de punk, car ç'en est un, fallait le faire !) "Down in the sewer", ou bien "Hangin' around" que même ma mère, en l'écoutant un jour qu'elle entrait dans ma piaule alors que le morceau passait, trouva vraiment bien. Sans oublier "Goodbye Toulouse", "Princess of the streets", le délirant (les paroles) "Ugly"...et "Peaches".

La pochette ne cessait (et ne cesse toujours) de m'interpeller, je la trouve des plus étranges, entre les teintes, le décor très glauque, ce IV chelou et quasiment inexplicable que le groupe a mis sur la pochette alors que ce disque est leur premier (apparemment, ça serait parce qu'ils sont quatre...un peu facile), ce titre latinisant qui en jette... Les voix, celle de Cornwell ou de Burnel, sont parfaites, la basse de Burnel aussi, seuls les claviers de Greenfield sont, en alternance, de vrais coups de génie (l'intro de "Down in the sewer", "Sometimes", "Hangin' around"), ou des foirades quasiment risibles, faisant penser à de la muzak de fête foraine ("(Get a) Grip (on yourself)" m'insupporte, l'intro pourtant courte de "Goodbye Toulouse" aussi), du limonaire, en quelque sorte. Mais les Etrangleurs sans leurs claviers, c'est comme les Doors sans le même instrument, pareil.
Au final, ce premier Stranglers est un sommet, malgré deux-trois fausses notes (comme je l'ai dit, les claviers sur certains titres) et une certaine tendance à la misogynie qui, présente sur quasiment tous les titres, va vite cataloguer le groupe en 'bande de petits connards'. Mais ils sont aussi, limite, plus punks que les punks (Philippe Manoeuvre en sait quelque chose, lui qui, en 1979, fut scotché à un pilier de la Tour Eiffel par ces 'petits connards' alors qu'il les interviewait, pour Rock'n'Folk, au sujet de leur album "The Raven"), tout en offrant une alternative à leur musique des plus simplissimes. Un des disques de 1977.

Note réelle : 146/5













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