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The Stranglers
The Raven
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le 15 Décembre 2015 par LEO


Black & White aussi brillant soit-il, était autant un album de transition que de fin de cycle pour les STRANGLERS.
Leur partenariat avec le producteur Martin Rushent était arrivé à son terme sur ce 3ème 33t (qu'il n'a jamais porté dans son coeur soit dit en passant, contrairement au groupe qui a toujours défendu ce disque) et le torchon brûlera entre les 2 parties lors de la demo de ce qui deviendra l'étrange morceau "The Meninblack" sur le futur The Raven...
En rupture avec leur producteur fétiche, les STRANGLERS se tourneront tout naturellement vers l'ingénieur du son Alan Winstanley, déjà présent lors des 3 albums précédents, pour co-produire leur 4ème 33t.
D'emblée, une chose frappe: le son du groupe a changé!
La basse rugueuse de J.J. Burnel a fait place à une sonorité plus chaude, plus ronde même si l'instrument est toujours mixé au 1er plan.
Les voix de Hugh Cornwell, J.J. Burnel et Dave Greenfield (qui chante en lead sur "Genetix") sont désormais plus douces, mélodieuses et aguicheuses et non rugueuses et aggressives comme par le passé.
La panoplie de claviers de Dave Greenfield s'est également étoffée! en plus de son orgue Hammond habituel, de son piano électrique et de son Minimoog, il s'est entiché d'un synthétiseur Oberheim et d'un vocodeur qui donne un son désincarné à sa voix.
Last but not least, les nouvelles compositions sont plus variées et complexes et les arrangements peaufinés comme jamais ils n'ont été par le passé!
Les STRANGLERS n'hésitent pas à expérimenter sans jamais tomber dans le mauvais goût ou le n'importe quoi.
En un sens, The Raven est presque le prolongement de la parenthèse solo de Burnel avec "Euroman Cometh" et Cornwell (+ Robert Williams de Captain Beefheart) sur "Nosferatu", fin '78/début '79. leurs petites escapades en solitaire aura été bénéfique et source d'inspiration et de renouveau pour le groupe.
Les ambiances sont tellement diverses et réussies, que je ne saurais détacher un titre en particulier, et je suis bien d'accord avec ARP2600 pour dire que The Raven est un album superbe et plein du début à la fin. c'est sans conteste pour le néophyte, l'album des STRANGLERS à écouter en priorité!

@ ZVLORG:
Je n'entends aucune ambiance Kraftwerkienne dans l'album La Folie !!! (La Folie est un disque de pop-rock sans ambiance robotique, hormis le plus synthétique "Pin-Up").
Le seul album des STRANGLERS qui peut s'approcher du style synthétique et robotique du groupe de Düsseldorf est sans doute The Gospel According To The Meninblack (et encore!... sans doute pas sur tout l'album!).

le 03 Mars 2015 par ZVLORG


Étrange de voir tant de monde associer The Raven avec La Folie ou Feline, les ambiances kraftwerkiennes du premier et le son plus poli du second les éloignent assez radicalement du style de The Raven. Le seul album qui s'en rapproche est Black And White, bien qu'il soit moins varié.
Enfin c'est un détail, pour ce qui est de l'album, le groupe arrive à maturité et offre à la planète un album fabuleux, s'appuyant sur l'évolution new wave de Black And White, ne retenant de sa hargne d'origine que le nécessaire et passant maître dans sa capacité à pondre des mélodies simples mais terriblement séduisantes.
Dès les premières notes de The Raven (le morceau), pas de doute on est en terrain connu, la bass bondissante de Burnel, le synthé futuriste de Greenfield dans la lignée de Curfew sur l'album précédent, une excellente entrée en matière! Ailleurs, la recette traditionnelle du groupe fait encore son effet avec Dead Loss Angelese, le très punk dans l'âme Nuclear Device, le sublime Duchess ou le sombre et délicieux Don't Bring Harry. Quelques morceaux originaux jalonnent aussi ce disque, comme le plus froid Ice (comme son nom l'indique), qui annonce le style electronique kraftwerkien de La Folie, la merveilleuse ballade valsante Baroque Bordello, sans doute mon morceau préféré de l'album, ou Shah Shah A Go Go et son subtil mélange entre sonorités orientales et électoniques! J'accroche beaucoup moins avec Meninblack, ce titre ne va nulle part avec ses voix traffiquées et annonce un peu les délires de l'album suivant, dans le style déroutant Genetix est meilleur, même si ce n'est pas ce que je préfère du groupe.
The Raven conclut parfaitement la première époque des Stranglers et s'impose comme le plus mature jusqu'alors, même si je le mets sur un même pied d'égalité en terme de qualité avec les trois précédents. Comme Black And White, il symbolise parfaitement la transition entre le punk à tendance moins abrasive et la new wave, une transition également très audible sur la trilogie mythique Pink Flag-Chairs Missing-154 de Wire. Bien que les Stranglers soient difficilement assimilables à la new wave au sens strict, leur contribution à ce genre et au rock alternatif est indéniable et leurs 4 premiers albums restent des références de ce que la fin des années 70 avait de meilleur (et pourtant mon préféré est La Folie!).

le 26 Décembre 2014 par GUILLAUME THE ELDER


Une de nos fiertés nationales, musicalement parlant (il y en a peu...), est Jean-Jacques Burnel... JJ a toujours revendiqué sa continentalité européenne. Et la France peut s’enorgueillir d'avoir (quasiment) toujours soutenu les Stranglers (à juste titre) à des périodes où nos chers Britons ne comprenaient plus rien à la musique des Egorgeurs!

"The Raven" est un titre d'exception... Ce morceau est très dangereux. Il peut à lui seul vous faire chuter dans une idolâtrie adolescente et donc acharnée pour nos Anglais et notre Franco-Anglais... Tout y est perfection et envoûtement. La Basse de JJ ainsi que les claviers accrochent l'auditeur à un point très (trop ?) élevé... J'en ai été malade. Je devais le passer avant d'aller en cours, avant de me coucher...

Je n'ai jamais trouvé ce groupe pop, comme je peux parfois le lire. The Stranglers sont du Punk, du Rock, de la New-Wave parfois. On peut aussi ajouter le préfixe proto ou post... tout est possible et on s'en fiche en fait. La seule réalité est que les Stranglers sont très, très forts.

le 18 Novembre 2009 par H.M.


Quel grand groupe, Les Stranglers !
Les six ou sept premiers méritent le détour. Groupe rock ? Groupe pop ? Hmm, difficile à dire, surtout sur la durée. Dans l'esprit et les paroles des chansons, c'est souvent assez pervers, et partant, plutôt rock. Mais en même temps ces gars-là aimaient les mélodies accrocheuses, c'est évident, ainsi que les arrangements soignés, qui sont l'apanage de la pop de qualité, alors... Alors ils sont durs à classer, voilà tout ! Et ça les rend d'autant plus intéressants.
Autre dimension qui fait d'eux un groupe digne d'intérêt : les constantes évolutions dans le son des albums, depuis la production relativement primaire de "Rattus" ( quel grand disque !) et "No more heroes" à la recherche passionante du trop méconnu "The Gospel according to the Meninblack" ou même "La folie" en passant par les atmosphères uniques de "The raven", tout ça rend leur discographie assez fascinante et d'un niveau de qualité très constant jusqu'à, disons, "Aural sculpture" voire le suivant.
Evidemment, après, ça se gâte avec le départ de Cornwell. Et puis, Ô surprise, c'est la resurrection de Norfolk Coast. Vraiment inattendue.
Un groupe important et sans doute trop méconnu.

le 17 Octobre 2006 par LEO

Si il y a une trilogie à partir de "The Raven" (encore faudrait-il qu'il y en ait une!...mais bon, pourquoi pas!), les 2 albums qui en feraient partie, seraient plutôt l'expérimental "(The Gospel According To) The Meninblack" et bien sur "La Folie", mais pas du tout "Feline", qui entame une toute autre période dans la carrière des Stranglers! (le son sur ce dernier, est typique du milieu des années 80, avec des synthés aux sons plutôt cheap, agrémenté de guitare acoustique). bref, on ne retrouve pas sur "Feline", l'urgence ou l'inventivité des 3 précédents disques.













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