@ NONO:
Les deux ne sont pas vraiment comparables. Diana Ross et Donna Summer ne font pas tout à fait dans le même style bien qu'il y ait une certaine convergence dans les années 80 plus uniformes. sinon dans les 70's la première versait plutôt dans la soul et le R&B classique quand la seconde donnait dans le disco electro futuriste en 77 (albums: I Remember Yesterday et Once Upon A Time) aux côtés de Giorgio Moroder et Pete Bellotte, anticipant tout le courant synth-pop et techno à venir. L'une et l'autre ont leur charme à un moment ou un autre.
Concernant ce Ross version '83, je suis d'accord avec DERWIJES, ça n'est pas un grand cru !
Le tonique "That's How You Start Over" démarre pourtant bien en ouverture, mais perso je m'emmerde ferme sur "Love Will Make It Right" qui sonne effectivement comme un morceau provenant de The Nightfly de Donald Fagen (album plutôt sympa mais un tantinet trop synthétique à mon goût).
"You Do It" est plus classique dans la forme et le fond mais fort convenu. j'ai l'impression d'avoir entendu cela un millier de fois. cela dit, je préfère encore ce titre à "Pieces Of Ice" qui est ultra synthétique une fois de plus ! et il y a beau avoir Joe Walsh et Larry Carlton aux guitares et Jeff Porcaro à la batterie, cela ne change rien à l'affaire. de plus cette dernière sonne comme de la boite à rythmes !!!
"Let's Go Up" n'est pas franchement mieux fagoté. je zappe.
Du même avis que le chroniqueur concernant les deux compos de Ray Parker Jr. qui s'en tire bien au milieu de ce naufrage. le mid-tempo "Love or Loneliness" se laisse écouter et "Up Front" donne un petit coup de fouet bienvenu.
"Girls" qui referme l'album, est lui en mode disco et permet de tenir l'auditeur en éveil un minimum.
Voilà, pour moi je ne retiendrai donc que "That's How You Start Over" et les trois derniers titres. ça fait quatre morceaux corrects sur huit. autrement dit, ça fait peu (une face de 33t quoi !).
