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7 commentaires notés [?]
Serge Gainsbourg
L'homme A Tete De Chou
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le 13 Juin 2023 par SWISSIDOL
Un chef d'œuvre. Dès le premier morceau (parsemé de rimes en 'ou' et en 'ec' !), le ton est donné : on est sur du haut niveau. Le texte de "Premiers symptômes" est superbe et que dire de celui de "Lunatic asylum" ? J'aime beaucoup "Marilou sous la neige" mais la palme revient à ces "Variations" absolument sublimes. Le meilleur album de Serge ?
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le 01 Septembre 2019 par CLANSMAN57
Très bon album, Melody fait pourtant de l'ombre à Marilou, question de sensibilité.
Gainsbourg est la victime, Marilou la nymphomane le torture mentalement jusqu'à le rendre fou.
C'est assez paradoxal, connaissant un peu la réputation du Monsieur...
Les textes sont excellents, les jeux de mots, les rimes, personne n'écrit comme lui.
Le concept est maîtrisé, on est happé par cette histoire magistralement contée par Serge.
Sur le plan musical, je trouve certaines pistes un peu trop brèves...
"Variations sur Marilou" est la pièce maîtresse de l'oeuvre, les deux premières minutes décrivent l'humeur mélancolique du narrateur qui observe sa muse, puis on bascule dans un trip poético-sexuel davantage centré sur la débridée.
La description est assez incroyable, on s'y croirait!
Les fameuses variations sont plus à chercher sur le plan textuel plutôt que dans la musique en elle-même et le Sergio va vraiment loin en terme de... salace-classe?
Bref, c'est un super disque, certainement indispensable si on aime Gainsbourg.
"Petite, j'te sors ce soir, okay?"
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le 07 Août 2019 par LE MOUNGEPEDOUN
Mon disque préféré du monsieur. Des paroles au top, des toiles musicales et planantes que n'auraient pas reniés les fans du Rock progressif des early 70's, le tout d'une sensualité et d'une classe rarement atteintes dans l'histoire du music hall made in France. Totalement à contre courant du Gainsbourg des débuts et du Gainsbarre de la fin. Album culte à mes yeux, rare et superbe que l'on peut encore écouter avec plaisir sans jamais être repu, ce qui est remarquable.
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le 01 Avril 2016 par BOMBE HUMAINE
Bien sûr que Gainsbourg est un poète. La poésie évolue, passant de Ronsard à Hugo, de Baudelaire à Rimbaud, elle s'adapte, se construit, se déconstruit et Gainsbourg fait partie de ses plus grands représentants. Sa période jazz est brillamment poétique et je défie quiconque de nier ce fait pour Melody Nelson par exemple. Quant à l'homme à la tête de chou, il est très poétique, à sa façon, d'une façon glauque et moderne. Les poèmes pornographiques de Boris Vian sont aussi poétiques que ceux de Serge ici, qui réinvente la langue à sa sauce. Variations sur Marilou.. un sommet dans sa discographie. Qui ose dire que ça n'est pas de la poésie ? "Dans son regard, le vice / donne un côté salace / un peu du bleu lavasse / de sa paire de Levi's" .. Sublime, si métaphorique, si imagé, si ambigu et si beau, musicalement beau.
On peut retrouver ça sur tout le disque : modernité, beauté.. Puis l'histoire et ce dénouement final qui fout des frissons.. Gainsbourg a rarement si bien raconté une histoire.
Quant aux alexandrins, on ne peut pas nier le fait que "L'un à son trou d'obus, l'autre à son trou de balles, crac" en est un :D Parmi tant d'autres.
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le 14 Mars 2016 par FRED
Je ne comprends vraiment pas l'anglais chanté des rockers, donc, les paroles de LED ZEP et consorts, je m'en fous.
Mais comparer GAINSBOURG à la poésie classique, c'est autre chose.
Il n'était pas à niveau. AC/DC n'a jamais eu cette prétention.
Lui même, Gainsbourg, le reconnaissait (signe d'intelligence !), qualifiant son travail "d'art mineur". Voilà.
Cet album, c'est aussi un peu le début du Gainsbarre du déclin.
Je n'en reste pas moins fan et j'aime beaucoup cet album.
Mais Serge n'est pas un génie de la poésie. C'est faux. Il est doué pour écrire des textes, c'est sûr, et ce n'est déjà pas mal. Quant on parle d'alexandrin, où sont les 12 syllabes dans l'exemple donné ? Il faut arrêter le délire ! C'est quand même très loin de la poésie classique ! Remarquez, maintenant c'est NTM qu'on qualifie de nouveaux poètes... poètes urbains, paraît-il ! No Comment !
Et puis, parfois, Gainsbourg tombe aussi dans la facilité, la vulgarité. Ce n'est pas l'évocation du sexe qui me heurte, mais une certaine vulgarité un peu facile dans son expression.
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