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Depeche Mode
Black Celebration
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le 21 Août 2016 par MARTIN GAHAN
"Black Celebration" fête ses 30 ans cette année. Il marqua le tournant de la carrière de DM. Le groupe mûrit. C'est la conversion au gothique façon 80's. Ca s'en ressent particulièrement au niveau des textes. C'est flagrant sur "Fly on the Windscreen", qui commence par un 'death is everywhere' exprimant une joie de vivre non retenue. 'Let me see you stripped down to the bone' ("Stripped") est une véritable attaque à l'acide. On a aussi "Black Celebration", "Dressed in Black", "Black Day", "World Full of Nothing" ou encore "Breathing in Fumes", des titres reflétant une morbidité certaine. Mais, en dépit de son aura auprès de beaucoup de fans et du travail effectué sur les arrangements, cet album possède pourtant très peu de bons titres :"Black Celebration", "A Question of Time", "Stripped" et "Black Day". Pour le reste, les compos de Martin Gore font toujours aussi mièv... gay que sur "Some Great Reward", "Fly on the Windscreen" commence bien avant de s'éterniser, "Here is the House" est générique, "Dressed in Black" possède une ambiance mais ne décolle pas, "New Dress" sonnait déjà kitsch en 1986, "Breathing in Fumes" fait remplissage et "But Not Tonight" une mauvaise réminiscence des premiers albums. "Black Celebration" fut, avant tout, un album de transition pour DM. Le duo Gore-Wilder n'était pas encore parvenu à son firmament.
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le 20 Décembre 2011 par WALTER SMOKE
Ah, mon premier Depeche Mode...bon, comme bien des gens que je connais, j'avais entendu et archi-entendu Enjoy The Silence, mais Black Celebration fut ma vraie immersion dans la musique du groupe, et je n'ai pas été déçu, loin de là !!!
Sur la face A, les cinq morceaux sont mythiques, surtout l'ouverture éponyme, que je considère comme le meilleur morceau de DM (si l'on ne compte pas les neuf tueries de Violator, héhé); seul A Question Of Lust pêche un peu niveau qualité, mais il reste excellent.
Et la face B, alors ? Elle est encore plus géniale, ça c'est sûr ! Le trio A Question Of Time - Stripped - Here Is The House est à mon sens cultissime, et les trois dernières chansons ne déméritent pas, oh non !!!
Album culte, et conseillé pour découvrir Depeche Mode.
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le 10 Août 2011 par LEO
Depuis fin 83/début 84, DEPECHE MODE s'est engagé dans la voie d'une electro-pop plus sombre dans laquelle les claviers numériques aux sons désincarnés et froids ont supplanté les claviers analogiques qui dégageaient un peu plus d'humanité et de chaleur sur les 3 premiers albums du groupe.
Je ne suis pas friand de ces sonorités indus par trop mécaniques et pour tout dire, bien désuètes aujourd'hui!
Dès le morceau-titre, le décor est planté : noir c'est noir! un peu comme si l'album était un pendant electro au Pornography de THE CURE, et comme pour l'album de Smith et sa bande, je trouve l'exercice de style plutôt forcé bien que ce titre passe la rampe au final, en revanche "Fly On The Windscreen" tourne rapidement en rond et lasse (même si l'idée de départ était sympa).
Pour ce qui est des sirupeux A Question Of Lust, Sometimes et It Doesn't Matter Two(tous chantés par Martin Gore et enchaînés à la suite), là c'est clair je n'aime aucun des 3 morceaux! (plutôt pratique pour zapper en un sens!).
Le très (trop) robotique A question Of Time est ma foi plutôt réussi!
Stripped est peut-être sorti en single mais perso je ne lui trouve rien d'accrocheur, par contre j'aime bien Here Is The House, World Full Of Nothing et Dressed In Black, peut-être les 2 morceaux qui rappellent le plus le groupe au temps de A Broken Frame ou Construction Time Again.
Le vinyl d'origine se termine par New Dress, un morceau à la rythmique très inspirée par Kraftwerk! pas exceptionnel mais pas désagréable non plus pour conclure ce disque que je préfère globalement au précédent mais dont les tendances indus m'empêchent de l'apprécier plus que ça.
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