De tous leurs "live albums" (albums composés de parties inédites concaténées depuis divers concerts), style rare et dont TD s'est fait l'ultra-spécialiste de 75 à 93, Logos est le plus connu, à la bourre avec Encore, et peut-être le plus largement populaire... à raison. L'équilibre entre ambiances et mélodies est franchement bluffant. On est embarqué dans un voyage prog-pop-spatial de 45 minutes qui en parait 13.
Schmoelling est au sommet absolu. Franke défouraille derrière les fûts pour exorciser les démons. Point important : bien que pop et accessible, ce live ne comporte qu'extrêmement peu de guitare, à dire vrai presque pas alors que c'était un point commun avec Pergamon, Encore, Ricochet.
D'autres "faux-vrais-live-albums" vont suivre, beaucoup, et très majoritairement excellents ; mais Logos est un sacré tournant, et j'oserais dire, ex aequo avec Stratosfear, LE disque simple mais riche qui est une vraie bonne introduction à l'univers de TD.