Merci pour tes félicitations, mais je découvre au fur et à mesure que je chronique. Je suis né dedans on va dire, mais je dois avoir 40 disques d'avance sur mes chroniques à tout casser (ceci dit, ça représente la plus grande partie de mes achats en ce moment, donc le stock augmente plus vite que mes écrits...)
Par contre, s'empiler toutes les symphonies de Haydn à la suite?
Au fou!
Non, il faut y aller par petites touches, par petits pas, sinon c'est l'indigestion assurée, à moins de tomber sur le chef d'oeuvre des chef d'oeuvres, et encore...
Il faut se fixer sur quelques oeuvres pour vraiment s'imprégner de leurs spécificités, sinon on ne retient rien. Ca devient de la musique de fond et à la fin c'est comme de la musique d'ascenseur...
C'est l'époque qui voulait ça, les musiciens étaient considérés comme des artisants, on composait une symphonie comme un ébeniste fabriquait une armoire... Une armoire de fabrication artisanale, ça peut avoir du cachet. Alors qu'une pièce en étant remplie, chacune perd tout de suite son intérêt, à moins d'être réellement passionné (enfin là ça devient du fétichisme).
Les conseils sont les mêmes en ce qui concerne les concertos de Vivaldi ou les Cantates de Bach, il faut savoir se modérer pour réellement apprécier.