Merci beaucoup pour cette chronique découverte Richard, j'ai pris ce flow d'émotion musicale en pleine poire ! Ce Shoegaze nippon est en effet d'excellente facture, dans la lignée - comme tu le mentionnes fort justement - d'un SLOWDIVE (pour l'aspect mélancolique) et d'un MONO (pour le côté évanescent). PASTEL BLUE offre en tout cas un feeling très 90's à sa musique, comme celui que je ressens à l'écoute du "No Need To Argue" de THE CRANBERRIES ou du "A Storm In Heaven" de THE VERVE (un autre joyau Shoegaze !). Il y a dans ces testaments musicaux une vraie forme d'identification à cette décennie révolue où tout semblait plus simple... du moins en apparence. Au fond, peut-être est-ce d'ailleurs là le rôle du Shoegaze, qui sait ? Nous rappeler aux bons souvenirs du passé... C'est en tout comme cela que j'appréhende ce style !
Pour en revenir à ce merveilleux disque, je serai néanmoins un brin plus critique que toi (je me permets de te tutoyer, la musique nous rapproche ! ;) ) : le chant monocorde ne sied pas toujours aux compositions (l'introductif "Sea Saw Song" serait une pépite sans ça) et le disque accuse quelques longueurs dans sa deuxième partie ("Blue Fluid" s'étire inutilement, heureusement rattrapé par le final aérien d'"Ariel"). Ce qui vaudra donc un 4/5 pour ce "Blues Demos". Sait-on si le groupe a pondu d'autres albums depuis ?