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Nicolas Peyrac
Elle Sortait D'un Drôle De Cafe
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le 31 Décembre 2021 par MARTIN LA BOTTE


Je l'avoue, première fois que j'écoute dans son intégralité un album de Nicolas PEYRAC dont je ne connaissais jusqu'à présent quasiment que les titres retenus par le grand public (ici, j'avais quelques souvenirs plus ou moins précis des 2 morceaux qui avaient fait l'objet d'une face A en leur temps). J'ai choisi cet album, non seulement suite à l'enthousiasme de Marco, mais parce que c'est celui qui faisait directement suite à ma chanson préférée du monsieur, celle que j'ai le plus écoutée de lui dans ma vie, "Tu vois, j'vais bien", sortie uniquement en single en 81.
Sur la face B de ce 45-t, "J'suis pas un chanteur de rock" (country et très sympa), Nicolas donne la raison de mes réticences à m'engager dans une écoute prolongée de son oeuvre en déclarant, plein d'autodérision, que ses parents l'ont sans doute conçu sur un "concerto pour gardénal". En effet, rien à voir avec les thèmes de ses chansons, mais sa voix, belle au demeurant, sur une tonalité d'éternel mis sur la touche, aurait vite tendance à me filer la déprime.
Il n'en reste pas moins que j'ai plutôt apprécié cet opus sans qu'il m'ait réellement surpris ou happé, c'est bien écrit comme je le pensais et les arrangements sont très réussis. Sur les pistes les plus nerveuses qui ont bien agi sur moi, "Malibu", "J'ai rêvé", Peyrac me rappelle un peu JONASZ dans les intonations, notamment sur les notes plus hautes et aussi sur la très révoltée "J'ai mal au coeur" où il me fait penser un peu à l'univers d'Yves SIMON dont je ne maîtrise guère plus le répertoire.
J'aime bien les héroïnes de Nicolas Peyrac, souvent dignes et déterminées ("Dans les yeux de Stéphanie", "J'ai rêvé", "Elle disait" ou la superbe et très forte "Nos chamailles...), s'assumant et dépourvues de regrets. Alors que l'auteur semble personnellement se complaire davantage dans la plainte "Je t'aimais bien" et dans la nostalgie, notamment sur la très jolie "Les Bouteilles à la mer" (petit coup de coeur), où l'homme prend clairement plaisir à se remémorer sa longue période de solitude et de quête d'une belle rêvée et réconfortante qu'il a fini par trouver.
Mais si je ne devais en garder qu'une, ce serait "Quelle drôle de vie, ma vie", ballade douce-amère dont les frappantes similitudes avec le magique "Just the two of us' de Grover WASHINGTON Jr et Bill WITHERS ne sont pas étrangères au plaisir que j'ai à l'écouter. Elle figurera désormais dans mon Top 3 (provisoire !) avec la plus tardive "Et si je parlais des filles".

Bon test Peyrac, 3,5/5, j'en tenterai un autre à l'occasion.













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