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The Who
Tommy
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le 11 Janvier 2020 par APSA

En réécoutant l'album, je viens de m'apercevoir que j'ai oublié de mentionner l'excellent "Christmas" qui sonne un peu plus comme ils avaient l'habitude de sonner avant cet album.
C'est d'ailleurs le 1er morceau auquel j'ai adhéré en découvrant l'album.

J'aurais pu évoquer également "Amazing journey" qui ne paye pas de mine sur les 1ères mesures, il faut attendre les 1ers roulements de batterie pour que le morceau commence vraiment. Mais surtout, le refrain est d'une grande beauté, trop court hélas.
La version du film est un grand moment, tant au niveau musical que visuel.

Quant à "Sparks", je l'ai tout simplement confondu avec "Underture". En fait, "Sparks" s'écoute très bien, sans indigestion. C'est de la bonne musique, tout simplement, sans autre ambition que de faire voyager l'auditeur à travers les méandres de ses pensées les plus diverses.

Bref, un excellent disque pour ma part, et un film qui m'a marqué encore plus que je ne le pensais.
Ici, plus que jamais, Pete Townshend est GRAND. Autant au micro qu'à la guitare. Le talent de Keith Moon, ainsi que de John Entwhistle, est ici évidence.
Quant à Roger Daltrey, c'est surtout dans le film qu'il est mis à l'honneur. Tommy, c'est lui. Et réciproquement.

le 10 Janvier 2020 par APSA


"Tommy", des Who ? Une oeuvre-culte, tout simplement.
Pourquoi j'ai parlé d' "oeuvre"-culte au lieu d' "album"-culte ?
Parce qu'au départ, j'ai vu le film "Tommy", puis j'ai écouté l'album, et enfin j'ai vu les Who (à la télé) jouer des morceaux de l'album à Woodstock.
Aussi, il arrive que je préfère telle ou telle version (film/album/concert), mais ça reste "Tommy" quand-même.

De nombreux grands moments musicaux :

- "1921" : Pete Townshend tel que je l'adore à la guitare. De l'harmonie, de la fluidité (arpèges, accords arpégés qui résonnent), pour moi c'est CA la grande force de Townshend en tant que musicien. En plus il chante très bien, c'est sensuel.
Tout à coup, le vent se lève : "What about the boy ?" (he saw it all).
Alors la grêle s'abat, les éclairs frappent : "You didn't see it, you didn't hear it !".
Puis finalement l'orage se dissipe, ne reste qu'une fine pluie (magnifiques accords arpégés, basse ronronnante) : what about the boy ? (hein, maintenant qu'on lui a martelé qu'il n'a rien vu, rien entendu, et qu'il ne dira rien, eh ben il est devenu aveugle, sourd, et muet)

- "Eyesight to the blind" : jolis accords syncopés et roulements de tambour (ainsi que roulements de basse).
Dans le film, c'est Eric Clapton qui reprend le titre à sa façon, et ça vaut vraiment le détour.

- "Cousin Kevin" : morceau magique. Quelle profondeur, ce mélange d'arpèges et de tambour, de voix graves et aigües, ce jeu de cymbales pendant le refrain chanté en choeurs à se décrocher les mâchoires ... I'm high on emotion !
C'est tout simplement mon titre préféré de l'album : merci John (Entwhistle) !

- "The acid queen" : superbe prestation vocale de Townshend. La partie instrumentale centrale, avec le riff de basse repris par la guitare, puis par la batterie, est magistrale.

- "Pinball wizard" : là, ça bouge quelque peu, le médiator de Townshend est en totale vibration cosmique avec les 6 cordes de l'instrument divin. La fuzz-bass d'Entwhistle résonne dans les airs, d'ailleurs son jeu de basse (sans fuzz) est remarquable pendant le thème également.
Superbe prestation à Woodstock.

- "Go to the mirror" : très agréable également, avec un riff qui colle bien. Mais pour une fois, ce que j'aime le plus ici ce sont les paroles qui riment bien. Dans le film, on a droit à la bonne bouille de Jack Nicholson pour interpréter le morceau.

- "Smash the mirror" : un bon morceau d'inspiration blues-soul/rock-soul pour signifier au pauvre garçon qu'on en a marre de sa cécité-surdité-mutisme. La faute à qui ?
La scène du film est magistralement interprétée par l'actrice principale (qui fait des moulinets avec ses cheveux pour souligner le côté agressif de la chose), et à la fin c'est ni plus ni moins par la baie vitrée de l'appart qu'elle jette le pauvre Tommy (Roger Daltrey) dans le vide - clé de sa guérison.

- "I'm free" : soyons franc, la version album n'est pas terrible (et du coup la version live à Woodstock non plus). En revanche, la version du film est terrible ! Les accords principaux sont joués à la guitare électrique, ils raisonnent longuement, de façon mythique, puis ça part en distorsion façon heavy-rock et Roger-Tommy qui s'époumone "IIIIIIII'mmmm free !!!", fou de joie. Ivre de bonheur, ayant retrouvé la parole, la vue et l'ouïe suite à son vol plané par la baie vitrée de l'appart à maman.
Meilleur moment du film, et meilleure version du titre jamais entendue par moi à ce jour.

- "We're not gonna take it" : apothéose de l'album, du film, et de la prestation à Woodstock. La meilleure version est à mon avis celle de Woodstock, tant sur le plan strictement musical qu'eu égard à la qualité de la prestation scénique typique des Who (déhanchements convulsifs de Daltrey, moulinets de Townshend, gesticulations de maniaque et litres de sueur de Keith Moon).

Pour moi, "Tommy", pris dans son ensemble (album, film, concerts), est un chef d'oeuvre, ni plus ni moins. S'il y a bien quelques moments un peu lourds à l'écoute, ils sont généralement assez courts (sauf "Sparks" bien sûr), mais avec la technologie CD, plus de problème, il suffit de créer une playlist.
Une fois ceci fait, c'est un disque que j'écoute avec autant de plaisir que "Blows against the Empire" de Kantner&Co, et en prenant les mêmes dispositions relatives au confort physique et spirituel.

5 étoiles et plus si affinités !

le 20 Septembre 2019 par JIPE CHERBOURG


C'est étrange. Je suis en train d'écouter Tommy en ce moment. C'est un disque que j'ai acheté en LP il y a 40 ans et que j'ai racheté en version remasterisée il y a une dizaine d'années. Pour tout dire, c'est un disque qui me fascine autant qu'il m'horripile. Je ne le trouve pas aussi chouette que Quadrophenia et seules quelques chanson surnagent. Je pense que que certaines de celles-ci m'ont touchées au coeur quand je suis allé voir "Woodstock" au cinoche. Mais à la limite, ce sont presque les seules.
Pourtant, une fois tous les 5 ans, il me faut ma dose de "Tommy" parce que c'est un disque qui ne ressemble à aucun autre, même si je sens une petite influence (me trompé-je ?) Beatles. Mais parfois, ce que c'est mal chanté !! (Cousin Kevin)
C'est pour cela que je lui mets 3 étoiles.

le 06 Juillet 2017 par GOLGOTH 68


Réécouté aujourd'hui même. Un album qui musicalement n'a pas pris une ride... Le thème du flipper n'est certes plus trop (et malheureusement) d'actualité et le sujet un peu kitch mais la musique reste formidable et pas datée.

le 21 Octobre 2016 par KID66


Un disque très surestimé à mon humble avis.
Deux tubes ("Pinball Wizard" et surtout "The Acid Queen"), quelques bons passages notamment au début du CD1 (une ouverture superbe, de belles trouvailles mélodiques) et puis c'est tout. Tommy est surchargé, boursouflé et trop homogène : tout se ressemble, peu de moments sortent de la masse. Les WHO ronronnent leur rock pépère sans fulgurance ni frisson. C'est d'ailleurs leur défaut récurrent, mais il n'a jamais été aussi envahissant que sur Tommy. Franchement écoutez le deuxième disque... Il n'y a pas grand chose à se mettre sous la dent.

Allons plutôt réécouter Who's Next et Quadrophenia.













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