Un album très décevant en effet, comme le précise bien la chronique, on n'a pas une envie folle de remettre la chose sur le métier. Comme ça spontanément s'il me prend une folle envie d'écouter les WHO, ce disque ne me viendra clairement pas à l'esprit.
Alors oui en entend une resucée de Baba O'Riley en ouverture du disque et puis…et puis…Bah rien ! Que voulez-vous ma bonne dame, on se fait ch…!
Intimiste, ce disque l'est mais voilà, intimiste n'est pas nécessairement synonyme de mortellement ennuyeux non plus, hein ?
Alors j'ai vu le groupe sur scène en 2006, interpréter la fameuse ou plutôt fumeuse suite qui clôt l'album, laquelle suite était déjà sortie en EP me semble-t-il avant que l'album complet ne soit publié, et le groupe qui passait fort tard dans un festival était apparu en toute petite forme, loin, très loin de la forme olympique qu'il afficherait en 2012 en baisser de rideau des J.O de Londres puis au POPB un an après pour le spectacle Quadrophenia, à l'image de ce disque souffreteux d'un bout à l'autre.
Vingt-quatre ans d'attente pour ça ?
L'ami Townshend avait-il donc perdu toute forme de dignité, lui qui est si fier par ailleurs ?
Allez laissons nous choir dans le déni et le révisionnisme pour cette fois, le dernier des disque en studio des Who a été publié en 1982 (et non ce n'est pas une bouse, juste un album pas génial parmi d'autres) et il s'appelle It's hard…a l'époque Townshend ne croyait pas si bien dire.