Etre un Hardos fin 80's début 90's entendait une parfaite fidélité à sa communauté musicale. Il était toléré d'apprécier voire d'aduler certains groupes comme, bien sûr, les Stones ou les Doors mais aussi The Cure et même Depeche Mode. Au contraire, U2 ou Tears For Fears, c'était le bannissement immédiat. Avec Simple Minds, j'ai clairement franchi la ligne jaune. J'ai découvert "Someone Somewhere" en boîte de nuit, Centre-Bretagne 56. Le DJ, gros fan de New Wave, le passait tous les samedis soirs et j'ai d'emblée été envoûté par ce titre. D'autres morceaux de l'album relèvent du même miracle : "Promised you a Miracle", "New Gold Dream", "Hunter & the Hunted". Un album très émotionnel (pour moi), le summum de cette New Wave romantique britannique. Et Jim Kerr ces années-là, comment résister ?
