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Wishbone Ash
Raw To The Bone
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le 12 Novembre 2019 par DAVID


Pour une fois, je suis en tout point d'accord avec Erwin, cela arrive assez rarement dans le cas des chroniques WISHBONE ASH.
"Raw To The Bone" est un album AOR dont j'ai eu, moi aussi, bien du mal à retenir le contenu.
Déjà, cette pochette atroce, qui sonne comme celle d'un groupe de hard rock de 3ème division, ne reflète en rien le contenu du disque. Le décalage est plus grand encore qu'avec la pochette d'Abominog d'URIAH HEEP (dont le contenu du disque était certes AOR/FM, mais aussi sacrément heavy et hard rock pour une bonne partie !). Le lien avec la carrière d'URIAH HEEP est logique car les 2 groupes ont eu tendance à changer de musiciens très régulièrement à cette époque, et WISHBONE ASH a même successivement récupéré les anciens bassistes d'URIAH HEEP, John Wetton puis Trevor Bolder que l'on finit par regretter ici.

Et pourtant, "Raw To The Bone" commence bien, très bien même, avec 2 titres ultra-mélodiques et dynamiques : "Celle Of Fame" et "People In Motion". Rien à dire, de l'AOR comme cela, j'en redemande.
Malheureusement, la suite enchaîne une bonne quantité de chansons AOR passe-partout qu'on peine à retenir et qui ne se distinguent pas tellement de pléthore d'albums de ce style à l'époque. De plus, WISHBONE ASH nous avait habitués à des albums d'une plus grande diversité de styles, alors qu'ici, tout est dans le même moule.
Même si les 2 albums précédents, "Number The Brave" et "Twin Barrels Burning", annonçaient déjà plus ou moins cette évolution FM, au moins l'auditeur avait sa dose de twin-guitars à se mettre sous la dent, et le style WISHBONE ASH restait reconnaissable, ce qui n'est malheureusement pas le cas ici.
Dans les 2 albums précédents, il y avait aussi une bonne dose de rock, ce qui manque cruellement à "Raw To The Bone", à cause de Mervyn Spence dont le timbre de voix s'avère ultra-maniéré.
Mervyn Spence est un chanteur compétent dans le style AOR, mais son timbre de voix et ses trémolos incessants finissent par devenir pénibles. Pas de doute, on voit bien que WISHBONE ASH a beaucoup écouté les SURVIVORS ou JOURNEY (avec l'infâme Steve Perry au micro).
Et, comme l'a dit Erwin, quand on met un album de WISHBONE ASH dans la platine, c'est pour avoir sa dose de guitares, et ici, on reste vraiment sur sa faim. AOR oblige, l'album se concentre essentiellement sur le chant, et le chant de Mervyn Spence, faut s'accrocher. Ce n'est clairement pas ma came.
De plus, la répétition excessive des refrains finit par lasser, comme ceux de "Love Is Blue" ou de "Don't You Mess".
Ah, que l'on regrette l'époque de Martin Turner dont la voix chaude était gorgée de feeling, ou même le bref passage de John Wetton dans WISHBONE ASH, sur "Number The Brave"... !
Dans le virage FM des années 80, des vieilles gloires des années 70, je préfère le "Equator" d'URIAH HEEP car c'était un hard FM certes caricatural, mais la qualité était présente, et la voix de Peter Goalby était bien plus agréable.
A la suite de cet album et de sa tournée, WISHBONE ASH finira par se séparer une première fois et Laurie Wisefield deviendra le guitariste de... Tina Turner ! (aucun lien avec Ted Turner et Martin Turner bien sûr !).
Voilà, je termine pour dire que je préfère parler d'URIAH HEEP et de WISHBONE ASH et de DEEP PURPLE, que du Heep, du Ash, de Purple, du Zep & co...













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