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Pixies
Doolittle
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le 09 Décembre 2020 par ESKAPEESKAPE


On commence avec "Debaser": une ambiance garage avec un rif punk, une voix métal et des chœurs surf !
Cela donne un album frais, sans artifice, bien produit et happy; partant dans tous les sens avec cohérence en enfonçant le clou dès le second titre Tame": basse new wave, batterie proche d'une boîte à rythme punk, voix limite parlée et refrain métal avec des chœurs féminins qui ahanent !
L'album alterne ainsi sur 15 titres rock alternatif, punk, métal et surf /garage avec brio.

Eh oui ce sont les Pixies, donc inclassables.

Mon album préféré après 'Trompe le Monde' +15 étoiles

le 12 Octobre 2019 par SNAKEPIT


Il fait rudement plaisir à lire, le commentaire précédent. Il y a des disques comme ça qui, pour leur contenu et diverses anecdotes, marquent certaines personnes. Bon, perso, je n'irai pas jusqu'à qualifier PIXIES de plus grand groupe de Rock n' Roll du monde, mais n'empêche que ce "Doolittle" est vraiment excellent de bout en bout. Il y a juste le titre "La La Love You" qui m'insupporte, mais le reste est impeccable et il mérite bien la note maximale. Cet album et "Surfer Rosa", son prédécesseur, sont à mes yeux les 2 disques majeurs et incontournables des PIXIES. Et puis, ce groupe est beaucoup plus fun qu'il n'y parait à première vue. En tout cas, pas du tout prise de tête. J'accroche moins aux 2 albums suivants, "Bossanova" (1990) et "Trompe le Monde" (1991), mais ils restent quand même bons. Et puis, me pencher sur la discographie des PIXIES m'aura au moins permis de trancher de manière radicale et définitive sur la cas NIRVANA, groupe que je ne peux plus écouter depuis que j'ai bien assimilé "Doolittle" et "Surfer Rosa".
D'ailleurs, de nos jours, les PIXIES sont restés dans les coeurs des fans de Rock les plus passionnés, alors que NIRVANA n'est plus qu'un vulgaire produit de consommation pour bobos bouffis et bouffés par la mondialisation. Tout est dit.

le 27 Janvier 2019 par ARTOFZAFT


Doolitle c'est un album des Pixies. Doolitle c'est en 1989 que ça se passe. J'avais 20 ans. On se promenait dans la rue sans se faire gratter la tête par des millions d'ondes et on marchait encore vers ce qu'on découvrait tous seuls, ou entre potes vrais. Je venais de me payer "Isn't Anything" de My Bloody Valentine et j'aimais bien, mais je trouvais qu'il manquait un petit quelque chose, que le bruit était contenu et parfois vain, sans la sauvagerie qui va bien avec. Je lisais les Inrocks à l'époque, c'était un bimestriel, et les interviews donnaient envie d'acheter des disques. Les photos aussi étaient jolies. Voilà pourquoi My Bloody Valentine (et aussi Stone Roses, House of Love...des trucs que j'écoute encore de temps à autres, avec plaisir.) J'avais jamais entendu parler des Pixies.
Un matin, je sortais de la station service où j'achetais mes bières quand deux potes hilares, au volant d'une Toyota rouge des années 70, stoppent à ma hauteur et m'ordonnent de monter (la porte arrière était déjà ouverte, comme dans les films). Etant donné que la Fac c'était juste une blague pour moi, je me suis pas fait prié et j'ai grimpé. Et v'là qu'on fonce vers l'autoroute et le type qui conduit vire la cassette des Stranglers pour balancer un truc qui démarre façon basse guitare batterie et son co-pilote passe le pliff en même temps qu'il me dit qu'on roule vers la Hollande et il m'envoie un clin d'oeil et je rigole et je suis super content.
Le premier morceau passe à toute blinde. Je tire sur le joint. J'ai les enceintes derrière la tête. Je suis bien bien bien. Le deuxième morceau démarre et ça faiblit pas, c'est tout le contraire même. Je bouge les pieds et la tête. Devant ça cause mais j'entends rien. Tiens, une nana qui fait dans les choeurs, j'adore... Et c'est fini. Numéro trois. Toujours cette basse qui dégomme et ce rythme léger, fin, speed. Le chanteur est fantastique je me dis. Pas un gueulard. Un type qui joue avec sa voix. Un chat. On est sur l'autoroute, il pleut, y'a de la buée plein les vitres, et je suis dans une bulle. Si je ferme les yeux je vois une scène, des gens qui sautent, des types comme moi, et des filles pas maquillées, juste sapées tout en noir, et qui dansent dans un grand nuage de fumée bleue. "I Bleed" démarre et je profite d'une baisse subtile du niveau sonore pour demander devant "c'est quoi qu'on écoute bordel?!!!" Laurent, le co-pilote, roule un joint et il dit Pixies. J'enregistre. Je fais le lien. J'ai lu des trucs sur les Pixies, mais je croyais que c'était un groupe pop, genre les Sundays, je sais plus trop pourquoi. Sur "Here comes your Man" je décolle vraiment, vu que maintenant je sais ce que j'écoute, ça m'aide à me concentrer. Et là ça me rend dingue. Une claque. Je pourrais l'écouter en boucle jusqu'à Maastricht, je me dis. Je pourrais aussi l'écouter avec mes copines, tout seul, en bossant, saoul, déprimé, joyeux, tout le temps. Aujourd'hui encore, c'est une de mes chansons préférées, tous styles confondus. C'est "Dead" qui suit. Bordel, c'est pas croyable cet album qui monte, monte, monte, grimpe, dense comme un kilo de mercure, qui ne laisse aucun moment pour respirer. C'est rare les albums qui démarrent aussi fort. Très rare. Je cherche dans ma pauvre culture musicale de l'époque et je ne trouve que le premier Clash. Mais musicalement ça n'a rien à voir. Musicalement, c'est frais. C'est pur. Fun. Jeune. Intelligent. Mélodique. Entrainant. Energisant. Aérien. Original. Puissant. Avenant. Drôle. Méchant. Moderne. Punk. Mélodique. Pop. Fou. Fantastique.
La route vers la Hollande c'est un feu d'artifice. Headbanging sur "Crackity Jones", backseat dance sur "La La Love You", Air Guitar sur N°13 Baby et la fin de l'album dans une descente drogue douce façon planeur sans pilote. Un petit coup de stress à la douane, mais on avait déjà changé de musique depuis longtemps, on écoutait "Technique" de New Order et l'ambiance avait viré parano dans la caisse... Arrivés en Hollande on s'est farci plein de Bob Marley mais on avait la tête à rire et presqu'on on a aimé le reggae.
Après ce super trip, j'ai écouté "Come on Pilgrim" et "Surfer Rosa" et je débandais pas. Les Pixies c'était le plus grand groupe de Rock'n Roll du monde. Pis un soir un pote est rentré du festival de Reading où il avait vu un groupe pas mal, genre Pixies... Nirvana ils s'appelaient. Sur le moment j'ai pas fait gaffe, vu que le pote en question était pas plus enthousiaste que ça et qu'il avait généralement bon goût. Et puis la vague a déferlé. Et y'en avait plus que pour Nevermind... vous vous souvenez? L'engouement, tout ça. Moi ça m'a gonflé. J'ai continué à écouter les Pixies. Et la suite m'a donné raison j'ai tendance à penser.

le 17 Mai 2014 par IAMTHETRUEHALO


Excellent début s'essoufflant un peu sur Lala Love You et Hey, qui repart sur deux derniers titres excellents. Les 7 premiers titres sont énormes, notamment Debaser, Wave Of Mutilation, I Bleed, Here Comes Your Man et Monkey Gone To Heaven. Un grand moment de rock !













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