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Michiru Yamane
Castlevania Symphony Of The Night Ost
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le 18 Juin 2013 par RICHTER


Super !!! Il y a encore peu d’OST, mais il y en a une qui compte ENORMEMENT : SOTN

Précisé par Julien, il faut bien se dire que le jeu n’a pas été descendu par la critique, bien au contraire ! Je me souviens (et c’est dire si cet épisode m’a marqué) d’un 7/10 sur PS magazine officiel, idem sur Joypad et d’une 92% sur Consoles+…

La critique récurrente était de voir un jeu 2D, certes beau, mais en 2D alors que la mode était à la 3D. Moi-même je succombais aux charmes tridimensionnels d’une certaine aristocrate anglaise à ce moment-là….
GRAVE erreur ! C’était passé à côté d’un jeu à la profondeur et au gameplay fondateur et super efficace. Et la durée de vie était bonne… Bref….

Ici, la musique donc…. Encore une fois, pour comprendre pourquoi cette OST peut se targuer d’être culte, il faut se placer dans le contexte vidéo ludique de l’époque.

Nous sommes en 1997 et, donc au « début-millieu » de l’ère PS one. Concrètement, cette console se démocratise grâce, notamment à FFVII. En matière de musique, l’idée collective, ce sont des sons midi de consoles 16bits dont Uematsu aura fait cracher trip et boyaux pour nous pondre un miracle d’OST qu’est celle de FFVI…

Bien sûr, il y aura eu Soulblade, Wipeout, avant, mais globalement on entend les ziques de JV comme une suite répétitive de son type Bontempi. D’ailleurs, pour prendre en exemple. FFVII sort ici en Eurpoe +/- au même moment, et malgré la qualité sans égal des compos du japonais, force est de constater que ça sonne très cheap niveau synthé… Et pour cause ! Lorsque SOTN sort, la qualité sonore, l’ « orchestration » est tout bonnement EPOUSTOUFLANTE ! Je me souviens avoir été sidéré de jouer et en même temps d’entendre des musiques et pas des sons qui ne ressemblent à rien…

Alors, bien sûr, comme expliqué dans la Kro, des compos mémorables, accompagnant, que dis-je ?, emporte le joueur, en renforçant son immersion dans ce château grandiloquent remplis de laquais malfaisants. On passe d’un « Crystal Teardrop » et ses sonorités « cristallines » et mélancoliques dans les grottes sous terraines, pour aller vers un « symphonique-rock » entrainant du plus bel effet (Tragic Prince) sous une aveuglante lune violette dans l’horlogerie, en passant par un morceau "exotique" au rythme endiablé (Wandering Ghosts) dans le Colisée.

Une variété étonnante, des mélodies qui font mouche, des sons d’excellente qualité et avec une ambiance qui colle à l’action, décors… Et surtout pratiquement aucun titre mauvais. Pour l’époque, vous teniez ce qu’il y avait de mieux en la matière. Je dirais même que ce petit bout de femme donnait une bonne leçon en la matière dans ce domaine.

Bref… une OST absolument CULTE à mes yeux. Non pas seulement car je suis fan de CastleVania, mais vraiment pour avoir proposé une œuvre variée, de qualité, dans un jeu où on l’attendait pas. D’ailleurs c’était drôle de voir ce contraste entres les graphismes « démodé » et une bande son qui renvoyait d’autres productions plus moderne dans un autre âge.

Pour ceux ne connaissant pas l’univers de cette série de Konami, il faut savoir que ces jeux ont par le passé été plébiscité pour leurs musiques très typées, aux mélodies entrainantes, rythmées et rapidement identifiables. Des hymnes en quelque sorte dans les jeux vidéo japonais.

Quelque part, l’OST de SOTN n’est que l’aboutissement… D’ailleurs depuis, la barre a été si haute, que jamais on ne retrouvera cette qualité. Que ce soit aussi bien par Yamane herself que les autres…

le 10 Mars 2007 par JULIEN


C'est étrange, je m'adonnais encore copieusement aux jeux vidéos lorsque est paru cet épidode de la fameuse et fabuleuse série des Castlevania... et je ne me souviens pas de la moindre critique négative sur un épisode qui m'a, au contraire, semblé faire véritablement et immédiatement l'unanimité, loué sur la forme et le fond, jusqu'à générer un surplus de popularité... et le statut souvent problématique de valeur étalon pour ses séquelles !
Il faut dire qu'avec la qualité de l'histoire développée, la multitude des personnages, et tout particulièrement celui d'Alucard (lisez d-r-a-c-u-l-a à l'envers ^_^), archétype du charisme, et un petit côté prog savoureux émondé du caractère parfois rébarbatif de ce genre pour les joueurs non initiés... eh bien, il y avait de quoi conférer une dimension sérieusement supérieure au traditionnel esprit beat'em all de Castlevania.
M'enfin, on n'est pas ici sur un web-site de jeux vidéos, donc place à la musique. Et là, je serai plus concis, en approuvant personnellement la quasi intégralité de cette très belle chronique, et en résumant à une épithète mon avis sur cette B.O. riche, truffée d'instants mythiques, et dont je ne me lasse pas (tout ceci vaut aussi pour le jeu) : Je trouve "Symphony of the night" magique. Tout simplement. Merci donc à Chipstouille pour cette chronique qui rappelle que la musique de jeu vidéo n'est pas à négliger. Ah mais.

Par Forces Parallèles

Salut Julien.
Je vais faire court. Le jeu a été correctement accueilli par la presse mais était critiqué pour ses graphismes en 2D, sa classification "plateforme" (très "has been" en 1997), sa difficulté peu élevée et enfin sa durée de vie très courte.

Bien sûr, rien de ceci n'a survécu au mythe...

Chipstouille.














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