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Kraftwerk
The Man-machine
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le 14 Juin 2020 par LEO


Je reviens vers The Man-Machine qui m'apparaît clairement comme le sommet musical des quatre de Düsseldorf après le sans faute du brillant Trans-Europe Express.
Jamais la formation n'avait eu un son pareil sur un de leurs 33 tours et plus jamais ils n'atteindront cette perfection sonore.
Si Trans-Europe Express était un album rétro-futuriste, The Man-Machine est lui bien tourné vers le futur et la science fiction, autant dans les thèmes abordés que pour la mise en son totalement moderne pour l'époque (l'album fut enregistré fin'77-début'78 et anticipait donc tout le courant new-wave/synth-pop à venir et la techno des années suivantes). du reste, la production de ce disque reste tout à fait d'actualité plus de quarante ans après sa parution.
Certes, The Man-Machine n'est pas un cas unique en 77 puisque Giorgio Moroder tant pour Donna Summer ("I Feel Love" et certains titres du double album "Once Upon A Time") que dans son album en solo From Here To Eternity avait également un son tourné vers l'avenir mais dans le cas de KRAFTWERK il s'agit vraiment de tout un album et pas uniquement de quelques titres disséminés ici ou là.
ARP2600, tu compares The Man Machine et Stuntman d'Edgar Froese mais la comparaison ne tient pas vraiment car d'une part, Stuntman fut enregistré 1 an et demi, 2 ans après The Man-Machine et d'autre part, Kraftwerk et Froese ne font franchement pas le même style de musique électronique ! (autant pour les sonorités entendues que dans le genre pratiqué). Froese et Tangerine Dream par extension, versent dans la musique electronique instrumentale contemplative (quelque part entre de l'ambient et quelques éléments de progressif) alors que Kraftwerk fait dans la pop électronique (dont ils étaient les précurseurs en 77-78).
Perso, j'aime autant les deux mais pour des raisons différentes. les intentions et les sensations ressenties dans la musique des uns et des autres sont totalement différentes pour être comparables. par contre il me semble que Stuntman est déjà bien plus proche de certaines oeuvres de Klaus Schulze (encore que la musique de ce dernier soit quand même un peu plus 'spatiale' ou tantôt plus symphonique et aussi sans doute un poil plus hermétique que celle du Dream mais tout dépend des albums).
Bref, tout ça pour dire que The Man-Machine est bien un album réellement novateur et toujours aussi marquant en 2020.
C'est à partir de cet album que Karl Bartos partage les crédits de tous les morceaux, et il en sera de même sur les deux albums à suivre, néanmoins je trouve que les deux suivants sont carrément très en deçà. sans doute que KRAFTWERK avait placé la barre trop haute dès cet instant et ne pouvait plus renouveler l'effet de surprise créé par The Man-Machine.
5/5

le 22 Avril 2020 par FRANçOIS


Faut que je me replonge dans "Spacelab" et "Metropolis" mais les 4 autres sont des hits. Les sons n'ont pas trop mal vieilli, je trouve. Ils ont complètement anticipé notre monde actuel et celui, terrifiant, qui se profile.
"Nous faisons fonctionner les machines mais l'inverse est aussi vrai." (Ralf Hütter)
MAN
MEUCHINE MEUCHINE MEUCHINE MEUCHINE MEUCHINE MEUCHINE MEUCHINE MEUCHINE
MEUCHINE

le 03 Avril 2012 par WALTER SMOKE


Bref.

Ce jour-là, je suis allé à la médiathèque. Il pleuvait peu, mais les gens sortaient leurs parapluies. Je me suis demandé pourquoi, puis j'ai rigolé. En cherchant dans la section CD, j'ai croisé The Man-Machine, à côté d'Autobahn que j'avais adoré. Il m'a regardé, je l'ai regardé, il a compris, j'ai compris qu'il avait compris, je l'ai emprunté.

Arrivé chez moi, je le mets dans mon lecteur. Le lecteur fonctionnait pas. Je l'ai frappé 7 fois; au bout de la huitième, il a marché. Je me suis alors fait prendre dans l'univers robotique le plus incroyable, et le plus sublime jamais ressenti. En écoutant The Robots, j'ai eu des frissons, puis la poussée d'extase s’amplifiait tellement que j'ai balancé le magazine de boules que je tenais dans ma main; j'ai atteint l'orgasme musical sur The Model. Puis j'ai gesticulé comme un taré, je "dansais" dans toute la maison; ma mère m'a vu, elle m'a dit : "Oh le fou !", j'ai entendu "Putain, j'ai élevé un malade mental !" Quant l'album s'est fini, j'ai hurlé de désespoir, puis j'ai remplacé The Man-Machine par Earth Moving de Mike Oldfield, et là mon lecteur a grillé.

Bref, j'adore The Man-Machine.

le 12 Janvier 2010 par GTR


J'ai mis 3/5, certes c'est un album exceptionnel et très innovateur, même avec cet album Kraftwerk a innové une 2ème fois en rendant leur style fort commercial.
Seulement ils ont été tellement loin dans l'aspect commercial qu'ils ont totalement enlevé ce qui faisait le charme de Trans Europe Express, le voyage, le concept. Ici dans The Man Machine c'est un sac à chansons pop rock - electro, très semblable à Showrom Dummies de l'album précédent.
Pour moi c'est un bel effort de style et une belle innovation encore une fois mais tout est trop court et on dirait formaté fm.
"Defaut" qui s'arrangera pas par la suite.

le 20 Novembre 2007 par SABELTANZ


Bravo pour la chronique, l'historique ets très utile (j'en ai pas mal appris sur l'origine du mot robot!)

Cet album est superbe, et c'est vrai qu'il n'a pas vieilli (ou on dira plutôt qu'il est "vintage", c'est plus tendance!). Ca a beau être froid, on peut tout de même noter de superbes mélodies ("Spacelab", "Neon lights"), et bordel, c'est parfois même funky, dansant ("The robots")!!!

Je ne suis pas un grand connaisseur du groupe, et j'ignorais que chaque album avait été sorti dans leur langue natale. Je rejoins Possopo là-dessus, je suis certain que cela doit rajouter un charme certain. Dommage que je me sois déjà procuré cet album en anglais...













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