Le nom de chaque mouvement (ou esquisse avec Debussy) démontre que l'action se déroule en surface.
Personnellement, j'ai écouté l'oeuvre plusieurs fois en essayant de me faire un film à partir de ces titres, mais je ne peux pas m'empêcher de me retrouver sous la flotte, je m'ennuie un peu avec les images du vent qui caresse la mer et autres portraits de vagues tumultueuses.
Debussy lui même disait qu' à partir de ces appellations, il ne cherchait pas à brider l'imagination de l'auditeur, que c'est à chacun de se faire son propre voyage.
Donc ouais, je me l'écoute avec des bancs de poissons dans l'esprit, une forme obscure au loin qui pourrait être une baleine, voire un grand blanc...
D'autres fois, je m'imagine des sirènes qui se dirigent vers une cité engloutie et ça le fait tout ça.
Bref, "La mer", c'est chouette, mais pour moi, elle l'est surtout lorsqu'on plonge.
J'ai dû être un poisson ou un crustacé dans une autre vie...