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Mc5
Kick Out The Jams
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le 11 Juillet 2013 par RAMON


L'art et donc le rock, qui est un de ses domaines, est parfois dangereux pour ceux qui le pratiquent parce qu'il fait flipper grave les autorités en alimentant leur paranoïa, même en Amérique, soit disant Terre de Liberté.
Voilà un Pays qui a fait embastiller le manager d'un groupe de rock, le dénommé John Sinclair pour un motif futile (possession de marijuana car la drogue, c'est mal...) et laisse le King se gaver de pilules entre Vegas et Graceland.
Le King, cela fait belle lurette qu'il n'effraie plus personne, c'est un bon garçon qui a fait l'armée et qui tourne des films pour mémères, son come back a donné deux grand disques, un Live l'autre en studio In Memphis, mais le colonel vient de siffler la fin de la récréation, le danger est (définitivement) écarté de ce côté là mais le FBI n'est pas pour autant en vacances.
On persécute Morisson, forcé de s'exiler (on sait la suite), pendant ce temps Detroit accouche de trublions déchainés qui marqueront la grande Histoire du Rock'n'Roll, j'ai nommé les Stooges et le MC5 qui balancent chacun leur côté des brûlots effrayants de sauvagerie, suffisamment sulfureux de la part des seconds cités pour déclencher en loucedé une nouvelle chasse aux sorcières.
D'autant que contrairement aux disques du gang d'Iggy, l'album se vend très correctement. En pleine guerre du Vietnam, on n'hésite pas à réprimer (parfois dans le sang, faut-il le rappeler?) les manifestions étudiantes alors pas question de laisser s'accroître la popularité d'un groupe de jeunes drogués déjantés qui agit sous la férule d'un manager crypto-marxiste fondateur des white panthers, alliés objectifs des révoltés afro américains.
Mais le MC5 a eu tout même le temps de pondre cet album live, produit par Jac Holzman et Bruce Botnick (tiens, tiens...), ce truc démentiel qui contient Kick out the Jams, titre emblématique et révolutionnaire, repris depuis par Blue Öyster Cult, Jeff Buckley ou Rage Against The Machine, un hymne.
John Sinclair y gagne le droit de passer par la case prison et le groupe se désagrège après avoir sorti un deuxième album bien plus recommandable que ce qu'en dit la Kro suivante, mais se voit dédier une chanson qui figure sur l'album Sometimes in New York City de John Lennon...ça tombe bien, ce dernier est le suivant sur la liste des personnalités à surveiller de très près par le FBI...
Liberté, j'écris ton Nom.


le 27 Juillet 2004 par DAZED


Une débauche d'énergie rock'n roll communicative.
La rage que les membres donnent à cette musique incandescente transcende les compositions qui sont, il est vrai, assez simplistes.
La deuxième moitié du morceau starship, où le chanteur nous amène dans son délire hallucinatoire de planète merveilleuse est quand même assez minable.
Mais pour tout le reste c'est du hard pour qui il semble être une question de vie ou de mort de jouer plus vite et plus fort, avec ses riffs efficaces.
(Et ceci est sorti en 1969, ils avaient de l'avance les petits gars de detroit)













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