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Pink Floyd
Ummagumma
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le 11 Août 2006 par MACHO)))


Je suis loin d'être d'accord avec la chronique, je considère cet album comme un sommet, peut-être pour le live aux versions complètement sous acides de morceaux cultes, peut-être pour l'album, flippant à souhait, déjanté et surtout très très désillusionné.

le 10 Août 2006 par M0RBID

Je suis d'accord avec DAVID & ONCLE VIANDE :) Ummagumma est un disque difficle d'accès mais qui exprime vraiment le "psychédélisme" du Floyd c'est-à-dire une forme de folie plus ou moins assumée et maîtrisée en même temps que l'expérimentation "sauvage" et l'aventure en terres nouvelles. Cet album du Floyd est donc bien à classer dans la même famille des groupes de l'époque qui exploraient eux-aussi les mêmes territoires. Très bien vu de la part de DAVID et d'ONCLE VIANDE.

CHIPSTOUILLE a bien vu aussi ce point en commençant par évoquer la folie et le délire - Ummagumma est en effet un "délire" entre potes ET l'expression des différents délires de ces mêmes potes. Il faut que je développe tout ceci mais ce sera pour bientôt :)


le 10 Août 2006 par DAVID

C'est une façon de voir les choses.
Je trouve également Ummagumma bien plus intéressant que la suite. Et effectivement, c'est le plus proche (dans la démarche, pas dans la musique) de groupes comme Can ou Faust (l'étiquette Krautrock ne veut absolument rien dire pour moi puisqu'elle regroupe des artistes aussi différents que Can ou Klaus Schultze).
Peut-être que le disque jouit d'un statut d'album culte un peu usurpé... mais bon, les albums suivants aussi donc bon c'est kif kif :)

Mais bon, si on veut de la variété, y'a de quoi faire chez le Floyd, finalement y'en a pour tous les goûts c'est ça qui est bien :)

le 10 Août 2006 par CHIPSTOUILLE

En effet, tout s'oppose.

Je vais tout de même m'intéresser de plus près à cette "symphonie pour un homme seul" dont je n'avais jamais entendu parler.

Pour ce qui est de Lara, je pourrais éventuellement parler de la B.O. du film Final Fantasy "The spirit within" sur laquelle elle a fait un apparition. C'est dans mes cordes (et pas dans les siennes), on verra bien ce qu'il se passe ensuite... :D

le 10 Août 2006 par ONCLE VIANDE

C’est étrange, je pense à peu près tout le contraire de ce qui figure dans cette chronique. Elle est parfaitement documentée, renseignée, frappée au coin du bon sens, mais preuve supplémentaire de la subjectivité qui caractérise la rencontre avec un disque, car mes conclusions partent pratiquement toutes dans la direction opposée de celles de Chipstouille. Ummagumma est le dernier disque de PF que j’écoute avec plaisir, sans doute parce que j’ai la fâcheuse manie de rechercher davantage des intentions musicales (certains parleront de « geste ») plutôt qu’un produit fini. En cette année extra-terrestre qu’est l’année 69, PF, comme pratiquement tous les autres, tente d’enregistrer l’album ultime qui propulserait le rock 10 ans en avant…pas vraiment réussi, mais pas tout à fait raté non plus quand on sait que Ummagumma entraînera dans son sillon l’essentiel des formations de Krautrock.
Le groupe prend tous les risques (ce mot disparaîtra vite de leur vocabulaire), en fait des tonnes pour montrer qu’il est à la pointe (format « double » très en vogue à l’époque, étalage du matériel au dos de la pochette du 33 tr), essaie de « faire comme les grands » (comprendre la musique contemporaine du moment, notamment de Pierre Henry : cf le titre de Waters, tout bonnement pompé sur la « Symphonie pour un homme seul » de 1949) sans y parvenir, faute de moyens studio, de temps sans doute, de rigueur artistique aussi. La « partie Gilmour » est celle que j’aime le moins, justement parce qu’elle m’évoque déjà la suite.
La partie live (premier disque à l’origine) montre un Floyd encore énergique et violent, qui n’hésite pas à défigurer ses compositions pour les rendre encore plus cosmiques, au risque d’exhiber sans honte leurs limites scéniques. Ajoutez à cela la production la plus calamiteuse de toute la carrière du groupe, et vous obtenez l’album le plus long, le plus imparfait et le plus « bidouille » de leur discographie…malgré cela, je ne peux m’empêcher de préférer mille fois Ummagumma aux albums qui vont suivre (et ce jusqu’à la fin), dénués eux, non seulement de fulgurance, mais aussi d’inventivité, de folie, de surprise, d’humour et surtout d’humilité.
Je me permets donc de plébisciter ce disque, tout simplement parce que pour la première et la dernière fois, Pink Floyd n’est pas une marque musicale de « prêt à écouter », avec ses repères, ses balises et ses codes.
Pour ce qui est du décès de Barrett, j’y vois personnellement la capacité d’un chroniqueur à faire disparaître un artiste sitôt qu’il en parle. Je supplie donc Chipstouille de nous gratifier au plus vite d’une prose sur Céline Dion et Lara Fabian.













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