Un album immense de son temps. C'était dans les années 2000. Grandiose, émouvant entre les accalmies et les soulèvements. Du spleen cinématographique pré- ou post-apocalyptique. La bande son de nos utopies et de nos (dés)espoirs. Aujourd'hui, cette nostalgie d'une période encore récente mais plus trop paradoxalement passe assez mal. Et j'ai de la difficulté désormais à attiser ma curiosité de Constellation, que cela vienne de n'importe quel groupe signés sur le label. La mélancolie éthérée peut être belle mais à long terme, elle finit par peser sérieusement sur l'humeur par sa tendance devenue lassante. La contemplation des gris émois, ça va bien un moment ...