 |
|
Moyenne établie
sur la base de
7 commentaires notés [?]
Van Der Graaf Generator
Godbluff
| |
|
|
le 30 Décembre 2006 par LEO
Pour aller un peu dans le sens de David à propos de VDGG, je dirais que j'ai toujours trouvé un manque flagrant d'émotions à la musique de ce groupe! même si j'en apprécie quelques titres, mais jamais un album en entier.
des émotions, il doit peut-être y en avoir, mais en tous cas, pour moi elles sont bien cachées! je n'arrive à ressentir ni le chaud, ni le froid!!! tout au plus, je peux dire "ça me plaît" ou "ça ne me plaît pas", mais je n'arrive pas à en dégager des sensations!
bon, je dois dire que la voix d'Hammill ne m'y aide pas beaucoup non plus (j'ai du mal lorsque ses cordes vocales passées au papier de verre se barrent en tous sens!). j'avoue aussi que je n'ai jamais aimé l'album "Paw Hearts" que je trouve trop délirant à mon goût et que je préfère la formation sur des morceaux plus doux tels que 'House With No Door' ou bien 'Wondering'.
conclusion: je ne suis pas du tout fan de ce groupe, mais malgré tout, certaines compos me parlent tout en ne sachant pas pourquoi elles ne véhiculent pas grand chose en moi.
et pour une fois, je serais même d'ailleurs bien incapable de noter un de leurs albums à titre purement personnel et subjectif(cela va sans dire!). bizarre non?
|
|
|
|
|
le 29 Décembre 2006 par DAVID
J'ai jamais dit que la mélodie était indispensable à la musique, merci de ne pas vouloir me faire passer pour plus inculte que je le suis. J'écoute un paquet de trucs non mélodiques par définition : les tambours du Bronx, du death metal, Magma, Can (ok je sors..).
J'ai utilisé les arguments de la mélodie et de la technicité pour le progressif, 2 composantes qui me semblent essentielles dans ce style musical. Même si après on peut toujours trouver du prog pas trop technique, ok. C'est peut être pas les bons critères pour apprécier. Reste qu'on ne parle toujours que de Peter Hammill et jamais (ou rarement) des autres musiciens... chacun peut en tirer les conclusions qui s'imposent :)!
Peut être que ma non-appréciation de VDGG vient de mon jeune âge, encore inculte et qu'un jour, plus vieux, je comprendrais toutes les merveilles qu'a à m'offir ce groupe :)
|
|
|
|
|
le 20 Décembre 2006 par ONCLE VIANDE
« Montrez la lune à David, il regarde votre index ». :-)
Surtout, n’y vois aucun mépris David, je pense juste que tu évalues VdGG avec des critères qui ne sont pas adaptés à sa musique. Si tu cherches des mélodies accrocheuses et une technique instrumentale visible pour apposer le tampon « qualité » sur un groupe progressif, tu seras éternellement déçu par VdGG.
La technique tout d’abord. Tu te trompes en disant que ces musiciens n’ont pas une bonne technique. Leur technique est solide mais pas ostentatoire, tout simplement parce que la musique ne l’exige pas. Le terme « progressif » influence peut-être tes attentes. Il y aurait beaucoup à dire sur ce mot, bien souvent employé à contre sens.
J’ajoute que ce groupe a presque toujours enregistré ses disques dans les conditions du direct, sans filet, faisant l’impasse sur les répétitions interminables et la production au scalpel (c’est flagrant sur « Godbluff » et pénible sur « Present »).
Les mélodies ensuite. Ah, ces fameuses mélodies « que si y en a pas c’est même pas d’la musique d’abord ! ». :-)
La mélodie n’est pas un élément nécessaire à la musique, encore moins garant de sa qualité, je m’étonne donc de te voir faire de ce (faux) constat un argument. Mais peu importe, puisque, je l’affirme, la musique de VdGG est probablement l’une des plus mélodiques qui soient. Il n’est évidemment pas question de mélodies accrocheuses qui se retiennent aisément et se sifflent. Ses lignes mélodiques s’étirent généralement sur un grand nombre de mesures, avec des figures peu évidentes qui semblent toutes se ressembler au premier abord. Ce principe de développement long s’apparente davantage à la « phrase musicale » du classique qu’au « riff » du rock. (tu devrais écouter « The adventures of Greggery Pecary » de Frank Zappa, où le discours mélodique dure 20 minutes sans jamais se répéter).
Je ne reviendrai pas ici sur l’absence d’émotion, débat purement subjectif et donc totalement vain. Pour moi, VdGG est l’un des groupes les plus poignants, profonds et authentiques qui soient. Il s’agit là d’un ressenti, je n’argumenterai pas mon ressenti pas plus que je ne contesterai le tien.
J’aime comparer VdGG au travail de la terre. Il n’est pas fait pour les gens pressés. Il s’immisce progressivement dans l’inconscient et travaille sur la durée, creuse patiemment son sillon et s’affranchit de toute superficialité.
Patience mon garçon, un jour peut-être tu verras la lune. Donc oui, sans rancune aucune. :-)
|
|
|
|
|
le 20 Décembre 2006 par DAVID
Si la dimension théâtrale de VDGG et les paroles de Peter Hammill représentent les points forts du groupe.... et ça, c'est incontestable... je constate simplement que les fans de VDGG mettent souvent (voire toujours) en avant ces 2 aspects pour ce groupe.
Et à part ça ? Les mélodies ? Désolé, je les cherche encore. L'émotion ? J'en parle même pas. (Bon en même temps, chez Magma aussi l'émotion n'est pas l'intérêt principal)...
Tout est une question d'ambiance j'imagine... bon ben là ça me transporte vraiment pas.
L'accompagnement des autres musiciens ? Technique rudimentaire, pour un groupe de prog j'entends, on ne s'éloigne pas de l'amateurisme à ce niveau (je n'en démordrais pas), même si ils se sont améliorés depuis Pawn Hearts. Si VDGG repose essentiellement sur la personnalité d'Hammill (puisqu'on ne parle toujours que de lui), pour moi cela fait un peu léger.... sans rancunes :) !
|
|
|
|
|
le 20 Décembre 2006 par ONCLE VIANDE
Le diamant noir du groupe. Les compositions atteignent ici leur plus haut degré de perfection ET de complexité. Cet état de grâce sera reconduit sur "Still life", même si le filon s'épuise un peu sur "Childlike faith...". La musique du générateur est débarassée de ses artifices psychédéliques et de sa dimension spectaculaire ("Pawn Hearts"), et laisse place à un discours à la fois rageur et autère.
Hammill change de voix et s'arrache désormais les cordes vocales sur chaque mot. La supériorité littéraire de Van der graaf sur ses collègues "prog" apparaît ici évidente. Le "songwriting" fut chose assez rare dans ce courant constitué de musiciens/compositieurs.
Ce qui fait la difficulté de cette musique ? Ni la durée des titres ni les structures, mais la longueur des séquences mélodiques qui, si elles se résument généralement à une poignée de secondes dans le rock, peuvent ici durer plusieurs minutes ("Sleepwalkers"). Marque de fabrique typiquement Hammillienne, dictée par le texte, et principale responsable du caractère impénétrable de sa musique. Van der graaf fabrique une musique résolument adulte, bien que profondemment révoltée.
Pour moi le meilleur album studio du groupe. Une sorte de punk mathématique. Un gôut de perfection.
|
|
|
|
| |
